Une conférence internationale sur les cultures de l’oralité dans la société de l’information, enjeux et opportunités, a été ouverte lundi 17 mai dernier, à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. Cette rencontre de trois jours, organisée par le Centre Culturel Allemand en partenariat avec l’Ecole des bibliothécaires archivistes et documentalistes (Ebad) et la Fondation Konrad Adenauer, a pour objectif de jeter les bases d’une intégration des cultures.
« Les cultures de l’oralité dans la société de l’information, enjeux et opportunités », c’est le thème de la conférence internationale qui se tient depuis avant-hier, lundi, 17 mai dans la capitale sénégalaise. Cette rencontre devant prendre fin aujourd’hui vise à « jeter un pont entre les systèmes de savoir marqués par l’oralité et ceux dominés par l’écriture ». Elle a pour principal objectif de « favoriser l’intégration des cultures de l’oralité dans le monde globale de l’information et de la science ».
En effet, pour M’Baye Thiam, président du comité scientifique, dira que « cette rencontre internationale s’investit dans un processus et la première problématique de l’accès à l’information de la démocratisation des sociétés africaines ». Selon lui, « nombreux sont les pays africains qui sont profondément marquées par l’oralité ». Il soutient à cet effet que « la transmission des informations de toutes sortes et le transfert des connaissances et des savoirs se font généralement de manière orale ».
Par ailleurs, il estime que « les connaissances endogènes comme les formes de la vie en communauté, la médecine, les mythes et les contes, les rites d’initiation se transmettent oralement d’une génération à une autre et ne sont pas la plupart du temps fixées sur des supports ».
Comme résultats attendus de cette rencontre, il serait souhaitable selon lui, de « développer des idées de projets et approches concrètes » qui déboucheraient sur une proposition concrète.
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