Bruno Metsu comme entraîneur: Les inquiétudes de la Fédération

Les inquiétudes de la Fédé
Bruno Metsu comme entraîneur, la fédération n’en veut pas du tout. Car elle veut faire une croix sur l’équipe de 2002 dont la seule ombre à cette période, c’est la discipline.
Sinon les résultats auraient pu être meilleurs durant la Can 2002 au Mali et au mondial asiatique (Corée du Sud et Japon) au cours de la même année.
C’est dire que l’environnement fait peur aux fédéraux d’autant plus que des anciens joueurs sous l’ère Metsu à l’époque font du lobbying pour son retour.
C’est le cas de Khalilou Fadiga l’homme au «collier» à Daegu (Corée du Sud) et El Hadj Diouf (cité dans de nombreux cas de discipline). Le dernier joueur cité n’a jamais manqué de critiquer l’actuelle fédération.
Ce qui est à l’origine des inquiétudes de l’instance dirigeante de la fédération sénégalaise de football. C’est dire que Bruno Metsu n’est pas l’homme idéal pour entraîner les «Lions» mais ses chances de passer sont multiples.

Un avantage certain pour Metsu
Dans les 48 heures à venir, les amateurs du ballon rond sénégalais devraient savoir le nom du sélectionneur des «Lions» du football. Il s’agira de Bruno Metsu ou de Pierre le Chantre.
Deux sélectionneurs dont leurs palmarès ne souffrent pas de la concurrence.
Toutefois Metsu a un avantage certain. Il connait connaît la réalité, l’environnement et les acteurs du football sénégalais. Il fait aussi l’affaire du ministère des Sports qui cherche un sélectionneur qui accepte de revoir ses ambitions financières à la baisse.
Selon des informations, il ne demanderait pas plus de dix millions de nos francs. Metsu serait plutôt motivé par un projet sportif d’autant plus qu’il a prouvé ses compétences avec l’équipe nationale.
Une sélection avec laquelle il a réussi de très belles performances avec à la clé une place de finaliste lors de la Can 2012 et une place de quart de finaliste lors du mondial asiatique.
Contrairement à son concurrent pour les rênes de l’équipe nationale du Sénégal, Pierre le Chantre connaît bien le football africain avec lequel il a fait des résultats.
A la tête des «Lion Indomptables» du Cameroun, il a remporté la Can 2000 et la médaille d’or des jeux olympiques de Sydney lors de la même année avec la même sélection mais en tant que directeur technique.
Toujours sur le plan africain mais en club, l’ancien directeur régional de la FFF a perdu la finale de la coupe de la Caf avec le club sportif sfaxien.
En Asie, l’ancien international espoir des «Tricolores» a joué et perdu la finale de la coupe d’Asie avec le Qatar en 2002.
Du point de vue nomination, il a été élu meilleur entraîneur africain en 2000 et 2001 par la Caf et l’année suivante meilleur entraîneur asiatique.

FUTUR ENTRAINEUR DES LIONS : Pour un contrat d’objectivité
Pour cette saison, l’équipe nationale du Sénégal est sur deux fronts. Il s’agit des éliminatoires de la Can 2013 en Afrique du Sud et ceux de la coupe du monde 2014 au Brésil.
Deux compétitions majeures que le Sénégal veut participer et à défaut d’obtenir un résultat positif faire une bonne prestation.
Des ambitions qui ont poussé les dirigeants du football sénégalais à employer un technicien de qualité.
A ce propos, deux entraîneurs se sont dégagés sur une liste d’une cinquantaine de joueurs. Et au finish deux que sont Pierre le Chantre et Bruno Metsu sont sortis du lot.
Les deux techniciens répondent sans doute aux critères des fédéraux qui misent sur le palmarès et la connaissance du football africain. D’autant plus que dans une sélection, un entraîneur est un personnage central pour sa gestion interne et externe.
Et pour éviter les erreurs du passé, Me Augustin Senghor le patron de la fédération doit faire signer au futur sélectionneur un contrat béton pour éviter les erreurs du passé.
Dans ce dudit contrat, il va falloir être précis sur l’objectif. D’autant plus que le Sénégal est engagé sur deux fronts.

Tidiou