XALIMA NEWS – Les règlements de comptes se poursuivent au Burkina alors que l’armée régulière avait repris mardi dans la soirée le palais présidentiel de Kosyam et le camp Naaba-Koom II, dans lequel étaient retranchés des anciens putschistes du Régiment de sécurité présidentielle (Rsp) dissous vendredi 25 septembre. Peu avant cet assaut, Un peu plus tôt dans la journée de mardi, le régime de transition avait procédé à l’arrestation de Djibrill Bassolé, ancien ministre des Affaires étrangères de Blaise Compaoré qui souhaitait se présenter à l’élection présidentielle du 11 octobre. Il est notamment accusé d’être «en lien avec le putsch».
Bassolé fait partie, avec Gilbert Diendéré et son épouse Fatou Diallo Diendéré, des 14 personnes dont les avoirs ont été gelés samedi 26 septembre par la justice, qui a aussi bloqué ceux de quatre partis, dont le Congrès pour la démocratie et le progrès (Cdp). Quant au général Diendéré auteur du putsch contre la Transition au Burkina et qui a fini par ployer sous les coups de boutoir de la communauté internationale, le gouvernement souligne qu’il «est retranché dans une représentation diplomatique. Des négociations sont en cours pour sa remise aux autorités de la Transition». En fait selon les médias burkinabé, il est finalement allé se réfugier à l’ambassade du Vatican, chez le nonce apostolique.
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