‘’Longue journée hier (lundi), entre le ministère de l’Intérieur et la présidence de la République’’, renchérit Enquête. ‘’Jusque tard dans la soirée, la mesure pour nommer un nouveau directeur général de la Sûreté nationale, un poste très convoité, était attendue sur le papier.’’, note cette publication.
‘’Des lenteurs liées, selon des sources dignes de foi, à des blocages au sommet’’, rapporte ce quotidien. Selon le journal, le ministre de l’Intérieur, le général Pathé Seck, n’émettait ‘’pas sur la même longueur d’onde que le palais’’ de la République.
‘’Une chose est quasiment certaine : hier (lundi), décision a été prise par l’autorité de relever le chef de la Police, le commissaire Codé Mbengue, directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), et de le remplacer par un autre divisionnaire, Ibrahima Diallo, directeur de l’automatisation du fichier (DAF) au ministère de l’Intérieur’’, souligne Libération.
‘’Une deuxième l’est tout autant : dès les premières fuites relatives à cette mesure (le limogeage de Codé Mbengue), de puissants leviers au sein et à la périphérie du pouvoir sont entrés en jeu pour torpiller la nomination du nouveau DGSN’’, ajoute-t-il.