XALIMANEWS: (Sud Online) « La façon dont nous aidons la presse n’est pas bonne. C’est une fausse solution à un vrai problème », avait déclaré l’actuel président de la République Bassirou Diomaye Faye, qui désapprouve le cadeau fiscal pour les patrons de presse.
« Les Patrons de presse de façon générale ne doivent pas opter pour la facilité. Une infraction reste une infraction. Abdoulaye Wade avait épongé deux fois la dette fiscale de la presse, Macky Sall l’a fait une fois », avait rappelé le Chef de l’Etat Bassirou Diomaye.
L’actuel président de la République avait tenu ce discours dans un entretien accordé aux journalistes lors de la campagne électorale.
On peut dire donc le président de la République ne va adopter la même démarche que ses prédécesseurs, qui avaient l’habitude de faire des cadeaux fiscaux aux entreprises de presse. Pour Bassirou Diomaye Faye, cette démarche encourage la fraude fiscale
« On ne peut pas continuer à éponger la dette fiscale de la presse, parce c’est un encouragement à la fraude, qui est une infraction réprimée dans tous les pays sérieux », avait-il fait savoir.
Pour ce qui est des difficultés de la presse, le Chef de l’Etat estime qu’il faut adopter une vision holistique des problèmes car les patrons de presse et les reporters n’ont pas les mêmes difficultés. « Nous devons voir ensemble des canaux pérennes, mais qui sont légaux. Et cela doit aller au-delà des patrons de presse, mais concerner l’entreprise de presse », a-t-il suggéré
C’est un abus indécent que d’eponger la dette fiscale des entreprises de presse. C’est un délit économique de premier ordre. Les entreprises de presse ou les journalistes ou techniciens de l’audiovisuel sont-ils des sénégalais à part ou les enfants gâtés de la République pour ne pas devoir payer leurs impôts? Des Sénégalais bon teints qui gagnent beaucoup moins que ces gens de presse payent leurs impôts et dès fois même par contrainte. On sait que des personnes pour la plus part des animateurs d’émission de variétés ou tout simplement de divertissement sont payées à plus de cinq cent mille CFA, des propriétaires d’entreprises de presse qui roulent avec des voitures de luxe et voyagent chaque année pour des vacances en Europe ou Amérique du Nord, tout comme bon nombre de journalistes et on veut nous imposer des décrets pour annuler leurs dettes fiscales pendant que la majorité des sénégalais crève de faim et non pas de soins de santé. Surtout pour un état qui vit plus de revenus d’impôts et de taxes. Des corps de métiers plus méritants comme les enseignants et le personnel de santé et des services de sécurité payent leurs impôts et vous voulez nous ameuter avec des demandes farfelues. Le Togg mouy dokh c’est terminé.