Président de la Caf depuis 1987, Issa Hayatou n’a pas exclu d’être encore une fois candidat à sa propre succession en mars prochain. «Pour le moment, je réfléchis, peut-être que je serai candidat, peut-être pas. Il y a certaines conditions que je ne peux pas dévoiler pour pouvoir me prononcer. La date limite de dépôt des candidatures, c’est le 16 décembre, donc j’ai tout le temps», a lâché le Camerounais au micro de Radio France Internationale (Rfi), avant de faire mine de ne pas comprendre ce qu’il y aurait de mal à briguer un 8e mandat. «Peut-être que je vais aller jusqu’à dix, où est le problème ?», a ironisé le dirigeant.
Pour rappel, le vice-président de la Fifa a mis tous les atouts de son côté en obtenant d’abord la suppression de la limite d’âge fixée à 70 ans, puis en limitant le nombre de mandats des présidents à trois, mais seulement à partir de 2017, ce qui lui remet donc les compteurs à zéro… Le patron de la Caf a toutefois assuré qu’il ne comptait pas refaire 3 nouveaux mandats.
Hayatou pour le maintien de la Can à 16 pays
Alors que le président de la Fifa, Gianni Infantino, a soutenu ces jours-ci l’élargissement de la Coupe du monde à 48 participants, la Caf n’envisage pas d’en faire de même avec sa compétition phare, la Can. «S’il n’y avait pas de handicap qui provient des infrastructures, on serait passé à 24. Il n’y a pas de raison que ça ne se fasse pas, mais nous sommes réalistes : beaucoup de pays ne peuvent pas abriter la Can à plus de 16», a justifié le président de l’instance dirigeante du football africain, Issa Hayatou, au micro de Rfi ce vendredi. «L’Europe le fait parce qu’il y a beaucoup de stades. En Afrique, quand j’ai été élu en 1988, c’était 8 (équipes qualifiées), puis 12 en 1992, puis 16 en 1996.» On peut ne pas toujours être d’accord avec le Camerounais, mais sur ce coup, force est de constater que le dirigeant n’a pas tort.
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IL EST ATTEINT DE SELENITE ET RISQUE DE NE TERMINER CE MANDAT .