XALIMA NEWS – Après le Meel, ce sont leurs frères aînés de l’Ujtl qui sont montés au créneau pour dénoncer «cet acharnement et fustiger avec la dernière énergie cette tentative d’intimidation et de musellement qui vise à démobiliser et à démanteler la jeunesse du Pds». Ils estiment que «l’arrestation d’El Hadji Diaw dans des conditions troubles et illégales démontre à suffisance cette volonté de (SMS) de bâillonner la jeunesse debout du (Sunugaal) et de l’opposition». Les responsables de l’Ujtl clament que «le Meel n’est ni de près ni de loin mêlé aux jets de pierres qui ont visé le Président lors de sa visite à l’Université. Aucune réunion n’a été tenue et aucun acte n’a été posé dans ce sens». Ils disent avoir «répondu à la venue de (SMS) au Campus par le mépris et par l’indifférence totale. Notre posture républicaine et notre culture démocratique nous soustraient d’un tel comportement».
S’indignant du «gangstérisme policier», l’Ujtl exige la «libération sans condition (du) frère El hadji Diaw». N’empêche «l’Ujtl félicite les étudiants pour cet accueil historique réservé à (SMS) et ses ouailles. Celui-ci restera à jamais graver dans les annales de l’histoire politique du (Sunugaal). Elle estime en effet que «ce qui s’est passé à l’Université dénote d’une réaction spontanée des étudiants pour manifester leur mécontentement à (SMS) et surtout montrer leur déception à l’égard de sa politique. Comme toujours pour masquer leurs incompétences et leurs incapacités à solutionner les problèmes spécifiques posés par les étudiants, ils cherchent des boucs émissaires en accusant cette fois le Meel d’être derrière». Seulement, avertit l’Ujtl, l’accueil de vendredi dernier «démontre la prise de conscience et la maturité des étudiants et de la jeunesse en général et constitue un signal fort à l’endroit de (SMS) pour lui faire comprendre que l’injustice et la magouille ne passeront pas.
Le Populaire