Herman Cain annoncera «avant lundi» s’il poursuit sa course à la primaire républicaine pour la présidentielle américaine de 2012 après une campagne perturbée par des accusations d’adultère et de harcèlement sexuel.
«Avant lundi, nous aurons pris notre décision», a affirmé Herman Cain lors d’un entretien jeudi soir sur la chaîne de télévision Fox News, admettant que le flot d’accusations concernant son implication dans des scandales sexuels brouillait le message de sa candidature.
Seul Noir parmi les huit candidats républicains et éphémère coqueluche des sondages, Herman Cain nie toutes les accusations dont il fait l’objet, y compris les dernières révélations de Ginger White, une femme qui affirme avoir été sa maîtresse pendant treize ans.
«Nous pourrions aussi bien décider de continuer cette campagne à toute vapeur. Nous pourrions aussi bien décider de l’interrompre», a-t-il ajouté.
«Si ma femme me demande d’arrêter la campagne, vais-je m’exécuter? La réponse est oui, mais elle ne va pas le faire. Je n’ai pas une femme de cette espèce-là. Ma femme me soutient, elle est à mes côtés».
Cet ancien patron d’une chaîne de pizzérias, déjà accusé par quatre femmes de harcèlement sexuel, a fait savoir mardi à son équipe de campagne qu’il réexaminait sa candidature.
En septembre et octobre, il caracolait en tête des sondages au coude-à-coude avec le favori Mitt Romney. Il a depuis été distancé par l’ancien président de la Chambre des représentants, Newt Gingrich.
avec cyberpresse