Le Premier Ministre Souleymane Ndéné n’est pas très content de certains segments de la presse sénégalaise et le fait savoir à qui veut l’entendre. Devant des infos souvent fantaisistes distillées sur son compte par des journaux et des sites en ligne, sans aucune vérification préalable à la source, il a décidé désormais de ne plus rester les bras croisés.
Las de passer son temps à supporter stoïquement des campagnes d’intoxication à peine voilées de ses adversaires politiques qui n’hésitent pas à mettre dans le coup certains médias, également las d’être la cible de sites Internet qui distillent de fausses informations sur son compte, uniquement préoccupés par le nombre de lecteurs ou de clics, le Premier Ministre a décidé de siffler la fin de la de la récréation, mais aussi de donner un bon nombre de précisions définitives qui, il l’espère, mettront un terme aux élucubrations servies chaque jour aux sénégalais.
Ainsi, s’agissant de la campagne électorale du Pds dont il est maître d’oeuvre, le Premier Ministre, contacté par votre quotidien, tient à préciser qu’il a été le seul à être nommé par le Président Abdoulaye Wade. Charge maintenant à lui, de constituer une équipe, selon ses propres critères d’appréciation. Autrement dit, nul autre responsable du Pds ne peut s’arroger un titre que lui Souleymane ne lui a pas attribué, quoique des tentatives aient été faites par des responsables de clans ou de tendances. .
De la même façon , Souleymane Ndéné Ndiaye vitupérera la démarche de certains journalistes très prompts à parler de rapports devenus aigres entre Wade et lui, si ce n’est de remaniement ministériel imminent et de départ de la tête du Gouvernement : « Jusqu’au moment où je vous parle, tous mes actes ont l’aval du Président de la République. Quand il est à Dakar, nous sommes ensemble, en permanence. De Tanger ou il se trouve, je lui parle tous les jours et j’ai son aval sur tout ce que j’entreprends. Je suis son Premier Ministre, son Directeur de campagne, et il n’a jamais été question de changement, surtout à quelques lieues de 2012.
Ces dernières semaines cependant, j’ai vu d’énormes contre vérités dans la presse, et c’est l’occasion pour moi d’attirer l’attention des journalistes sur les ragots que certains d’entre eux colportent à dessein ou malgré eux. IL faut que cela cesse. Autant les journalistes réclament la liberté de la presse à tout bout de champ, autant ils doivent mettre du professionnalisme et du sérieux dans ce qu’ils font. Au lieu de relayer des contrevérités ou d’inventer des « scoops » facilement repris par des sites Internet peu scrupuleux, ils devraient vérifier leurs informations pour ne pas porter préjudice à leurs semblables. C’est un jeu dangereux qui peut demain se retourner contre eux. Ma porte est ouverte pour tous ceux qui cherchent l information juste et vraie mais je ne saurais plus tolérer ces attaques gratuites et infondées.
Il est quand même vrai que quand l information devient plate, de nouvelles habitudes s’installent aisément.
Rewmi.com
bien dit mr le first ministre ;ces journalistes n’ont aucun vergogne que des manges mil ,chasseurs de perdium doublé de nullards et méchants