C’est aux environs de 15 heures que les jeunes de Cambérène ont repris leur mouvement de contestation contre la construction de « l’émissaire », un tuyau pour évacuer les eaux usées à la mer.
Comme promis, les jeunes ont occupé encre les deux voies de l’Unité 7 des Parcelles Assainies qui mènent vers Cambérène. Non contents de barrer cette route très fréquentée, les jeunes de Cambérène brûlent des pneus sur place.
« Nous nous opposons à la construction de l’émissaire dans notre localité. Nous ne voulons pas que notre atmosphère soit polluée par une odeur pestilentielle. Que les autorités politiques soient averties : nous ne transigeons pas sur cela », avertissent-ils en furie.
La police est intervenue pour disperser les manifestants en lançant des gaz lacrymogènes. Mais cela ne semble pas les dissuader. « Cet émissaire sera construit sur nos cadavres », préviennent-ils.
En fait, le courroux des habitants s’explique par le fait qu’à l’aide des courants marins, l’atmosphère de leur cité sera polluée, la façade côtière infréquentable par de nombreux Cambérénois et leur maison invivable à cause de l’odeur pestilentielle. Cela malgré les explications fournies par des experts de l’environnement que ces eaux usées seront jusqu’à 11 kilomètres des côtes.
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Est-ce qu’ils sont obligés d’evacuer les H2O usées à la mer, pourquoi ils ne construisent pas une station d’epuration qui beneficie à tout le monde, y compris l’ecosysteme marin. Pathetique.