Dimanche après-midi, à Rustenburg, va sans doute se jouer le quart de finale le plus attendu de cette CAN 2013. A cette occasion, l’épouvantail du tournoi, la Côte dIvoire, va connaître un véritable test face au Nigeria et sa nouvelle génération de joueurs. Un match à enjeu pour les deux équipes qui va ouvrir les portes des demi-finale pour le vainqueur.
A Rustenburg
C’est ce dimanche que la Côte d’Ivoire entre réellement dans le vif du sujet dans cette CAN 2013. Après une phase de poules maîtrisée, avec à la clé deux victoires et un nul dans le groupe D, celui de la « mort » avec l’Algérie, la Tunisie et le Togo, les Eléphants voient se dresser devant eux le Nigeria pour les quarts de finale. Favoris annoncé de la compétition par de nombreux observateurs, les hommes de Sabri Lamouchi qui ont pu faire souffler leurs cadres lors de leur 3e match de poules vont se frotter aux protégés de Stephen Keshi à Rustenburg.
Un match qui ne s’annonce pas comme une simple formalité face à des joueurs décomplexés et capables de coups d’éclat. Emmenés par leur capitaine, John Mikel Obi, les Nigérians qui ont fini 2e du groupe C entendent ne pas s’arrêter si tôt dans leur campagne continentale. Le milieu de terrain de Chelsea nourrit même de grandes ambitions pour son groupe. « Je pense que maintenant que nous sommes en quarts de finale, nous devons continuer à faire ce que nous faisons et nous espérons que nous réussirons. Nous sommes venus ici pour gagner cette coupe », a-t-il ainsi annoncé en conférence de presse. Ni plus, ni moins.
Lamouchi : « Hors de question de craindre qui que ce soit »
Aux Ivoiriens donc de faire respecter leur statut pour se défaire d’un adversaire qui ne se présente pas en victime expiatoire et qui aura des arguments à faire valoir. Sabri Lamouchi a déjà pris conscience de la tâche qui attend ses hommes et ne s’est pas fait prier pour les prévenir. « Je ne suis absolument pas surpris de voir le Nigeria en quarts. Ils n’ont pas l’expérience de la grande équipe du passé, mais ils peuvent compter sur de très bons joueurs », a rappelé le technicien, avant de poursuivre : « Mais il est hors de question de craindre qui que ce soit.. comme il est hors de question de sous-estimer qui que ce soit. »
Le ton est donc donné et c’est une opposition de choix qui va avoir lieu sur la pelouse du Royal Bafokeng Stadium. Les supporters des Eléphants, qui attendent un sacre depuis celui de 1992 au Sénégal espèrent que la fête ne sera pas gâcher par les jeunes pousses nigérianes. La compétition étant désormais dans sa phase finale, il n’y aura pas d’autre option que la victoire pour prendre la route de Durban, mais surtout des demies, où ils vont affronter le vainqueur du match entre l’Afrique du Sud et le Mali, pour une place en finale et caresser un peu plus le rêve de sacre.
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