Déjà dans la peau du candidat de Bby pour la Ville de Dakar, Mame Mbaye Niang trace sa feuille de route. Depuis deux ans déjà qu’il parle de sa candidature, le ministre chef de cabinet du président de la République fait part de son programme articulé autour de 27 points et 5 chapitres.
Nos confrères du quotidien “L’info” ont parcouru le programme qui, dans chacun de ses cinq volets, décline la vision vision de Mame Mbaye Niang du secteur. Il a, aussi fait un rappel de l’Etat des lieux. Non sans soumettre ses propositions et ses objectifs.
Une éducation de qualité…
“Induire des changements de comportement qualitatifs des acteurs à la base : ASC, OSC, ONG… ; impliquer les communautés dans la mise en œuvre du PAQUET-EF, engager le mouvement associative, mettre en lien, en synergie des différents acteurs : institutionnels et les acteurs communautaires, susciter des contributions matérielles, humaines et financières pour l’école, faire la promotion de l’excellence et de la pédagogie de la réussite, faire conduire des interventions énergiques pour l’équité et l’égalité des chances ; capaciter très tôt les jeunes élèves par le biais de l’incubation pour leur faire porter des réflexes de citoyenneté, de développement, de solidarité en vue de sauvegarder l’environnement“, tels sont les objectifs visés.
Santé, économie sociale et solidaire globale et systémique…
Pour Mame Mbaye Niang, “la santé est un indicateur essentiel de la qualité de vie des populations locales“. Ainsi son programme de santé aura pour objectif, selon toujours la même source, “de renforcement des infrastructures existantes par un plan d’équipement et la restauration et l’amélioration du service; élaboration d’un programme spécial pour l’hôpital Abasse Ndao, le Samu municipal etc, réhabiliter et de moderniser les centres de santé pour améliorer l’accès aux soins aux populations locales ; faire de l’accès aux soins d’urgence une priorité pour les centres de santé afin qu’ils soient des relais performants pour les hôpitaux ; doter les structures de santé de personnel qualifié et bien formé“.
Mais aussi “faire perdurer l’accessibilité financière à des soins de qualité et de proximité pour tous ; faciliter l’accessibilité géographique à une offre de soins de qualité et de proximité ; rendre possible la gestion d’un centre de santé sous forme de SCIC ; offrir de soins de premier recours dans les quartiers; mise en place de modèles économiques des structures de premier recours et modes de rémunération des professionnels de santé…”
Economie solidaire…
Le candidat déclaré à la Ville de Dakar propose la création de “circuits de commercialisation courts plus économiques pour les consommateurs (marché d’intérêt communal, généralisation des marchés de producteurs, labels de l’économie solidaire) ; créer une fondation de l’économie sociale et solidaire ouverte aux contributions publiques et privées, permettant de dégager de réelles capacités d’investissement pour l’aide à la création d’activités en Économie Sociale et Solidaire ; mettre en place des dispositifs de formation et d’accompagnement des porteurs de projets ; créer des Pôles de l’Économie Sociale et Solidaire ; appuyer les initiatives citoyennes pour développer de nouveaux projets d’Économie Solidaire, faire de Dakar un moteur de la coopération africaine sur l’ESS par la construction de nouveaux partenariats“.
Planification aménagement, urbanisme, habitat…
“L’aménagement de stationnements souterrains permettant de réduire l’emprise des aires de surface et les îlots de chaleur ; aménager des espaces conviviaux et sécuritaires pour les piétons et les cyclistes ; la mise sur pied un système de covoiturage accessible aux entreprises et aux citoyens avec des voies dédiées, l’exigence aux aux entreprises et industries de réaliser un bilan annuel de CO2 ; la mise sur pied de programmes d’efficacité énergétique ; l’adopter un code du bâtiment avec des normes strictes ; la mise sur pied un programme de subvention et de prêt pour les rénovations résidentielles visant une meilleure efficacité énergétique ; l’incitation à l’aménagement de toitures vertes pour les bâtiments existants par l’adoption d’un programme de subvention et pour les nouveaux bâtiments”, souligne-t-il dans son programme.
10 axes forts pour développer le sport à Dakar…
Le prétendant à la mairie de Dakar propose un programme en 10 axes forts. Il s’agit de la “construction, réhabilitions et mise à niveau des infrastructures de qualité pour le développement de la pratique sportive, la construction de plateaux multifonctionnels, l’aménager dans les lycées et collèges de la commune des terrains de sport, de l’aide au développent des clubs de la commune, de renforcer le club de la ville et l’identité locale, de favoriser la pratique du sport par tous, de promouvoir les loisirs sportifs comme opportunités économiques et créatrices de richesses et d’emplois, du financement des infrastructures sportives, de faire du sport un moyen d’amélioration des la santé publique, de faire du sport un moyen d’animation et d’éducation dans les école, faire participer le sport au rayonnement de la ville de Dakar et à son attractivité, accroitre l’attractivité de la piscine Olympique…”
Des pôles de développement artistique et la valorisation du patrimoine culturel…
S’agissant de la gouvernance du secteur des industries culturelles et du patrimoine, le programme de Mame Mbaye Niang propose “l’aménagement, sur tout le territoire de Dakar, de pôles de développement artistique qui abriteront chacun une expression artistique : danse, théâtre, cinéma, musique, arts visuels. 5 pôles majeurs pour développer le potentiel culturel et artistique de la Ville de Dakar par la formation, la pratique, la production (création) et la diffusion artistique pour une grande compétitivité et une présence marquée sur la scène nationale et internationale“.
Il propose aussi “la valorisation du rallye ‘DAKAR’…“. Parce que selon lui, “il est évident que l’usage de ce label ‘Dakar’ comme marque identitaire d’un événement sportif international fortement sponsorisé, pourrait se faire en échange du droit d’usage de ce nom‘. Il compte ainsi valoriser Dakar à travers son patrimoine culturel (Site et monuments historiques et patrimoine immatériel, ou intangible). Car, rappelle-t-il que “Dakar compte 141 biens identifiés sur la liste nationale représentative du patrimoine culturel, au classement de l’année 2011 et s’identifie au classement de l’année 2020 à travers 4 principales activités culturelles retenues : ‘Bàkk’, ‘Ndawràbbin’, ‘Lël’, ‘Tuuru Maam Njaré’…“