Le PDS va mal. Très mal. Le parti politique de Me Wade, même s’il cherche à démontrer sur le terrain le contraire, traverse une zone de fortes turbulences. La cause principale reste concentrée sur la candidature controversée du pape du Sopi, mais aussi sur la mise au frigo de responsables connus et reconnus, et la promotion de la quasi-totalité des transhumants. D’ailleurs, des libéraux de pure souche se préparent à la fronde au PDS, pour marcher « contre » Wade.
En direction de la présidentielle du 26 février 2012, il sera difficile pour le PDS de battre le rappel des troupes. Le parti de Wade traversant, depuis plusieurs moments, une guerre fratricide entre responsables. À cela, s’ajoute une crise de leadership qui pousse nombre de libéraux à confondre « l’ennemi » à abattre. Une situation qui n’est pas pour favoriser le rappel des troupes pour se concentrer sur le même objectif, à savoir : la réélection du pape du Sopi. La meilleure des illustrations réside encore sur les fortes tendances entre les différents responsables, dans plusieurs localités du pays, sans oublier l’UJTL, qui présente le plus affreux de ses visages. Seulement, le mal risque d’empirer, à défaut de porter un grand préjudice à Wade et à sa formation politique. À ce sujet, la question liée à sa candidature controversée y occupe une place de choix. Et pour cause. En se basant sur plusieurs développements, des responsables libéraux doutent de la pertinence de la candidature de leur mentor. Mieux, ils doutent de sa faisabilité, bien que leur camp soutienne mordicus que le Conseil Constitutionnel ne peut avoir un argument valable sur une probable irrecevabilité de la candidature de Wade. En ce sens que « la Constitution le lui permet ». Mais, la réalité semble tout autre. Car, selon des sources dignes de foi, des responsables de lait se « préparent » à la fronde pour « marcher » contre Wade. Prenant en compte les positions affichées du maire de Thiès Idrissa Seck, d’Aminata Tall, de Me Doudou Ndoye, et d’autres, ces caciques libéraux pensent qu’il est même « politiquement immoral » de vouloir forcer une candidature que « nul autre que les opportunistes du PDS ne peuvent soutenir sans remords, et en ne pensant qu’à leurs intérêts, et non à ceux du parti et de son maintien au pouvoir ». À ce titre, il apparaît clair, selon toujours les mêmes sources, que ces futurs « déserteurs » ont toutes les motivations pour rejoindre Idrissa Seck dans son combat, qui est celui de porter le suffrage du camp libéral à la date du 26 février 2012.
Abdoulaye Mbow
bolne niou fonto waye khana idrisa seck moy sene baye bou dokhaté sakh gén né yarhamoka lahou