Assemblée
En parlant récemment de la loi sur la parité, nous évoquions des tractations pour appliquer la loi à l’Assemblée. Eh bien, Gorgui a levé un lièvre vendredi dernier, lors de la rencontre du conseil des ministres. Selon nos radars, Prézi a affirmé que si les femmes continuent la bataille, la pression pourrait aboutir à une dissolution de l’Assemblée. Me Wade de signaler qu’il a, en ce qui le concerne, fait ce qu’il devait faire et que cette bataille est celle des femmes.
Assemblée (bis)
Cette déclaration conforte certaines personnes qui ont toujours estimé que cette affaire de parité cache en fait des « dessous assez louches ». Des analystes politiques et des juristes interrogés sont sûrs que l’introduction de la loi sur la parité intégrale dans les fonctions électives, est un jalon de plus posé par Gorgui dans le cadre du funeste projet monarchique. On reviendra en long et en large pour vous expliquer comment « ils » comptent jouer sur la sensibilité des femmes.
Messie
Les travailleurs de l’Assemblée nationale ne jurent plus que par Mamadou Seck. Et il y a vraiment de quoi. Selon nos antennes, le président de l’Assemblée a accordé à tous les agents une indemnité mensuelle de 40.000 FCFA ! Mieux, toute personne devant aller à la retraite va bénéficier d’une prime exceptionnelle de 2,5 millions de Fcfa. Conséquence : tous les travailleurs ne jurent que par lui. Normal…
Visite
Le moins que l’on puisse dire est qu’un axe Bara Tall-Cheikh Tidiane Gadio-Mansour Sy Jamil se dessine de plus en plus. La semaine dernière l’ancien ministre des Affaires étrangères avait rendu visite à Mansour Sy Jamil puis à Bara Tall. Eh bien, nos radars et antennes renseignent que Mansour Sy Jamil sera aujourd’hui à 17 heures chez Bara Tall, à Fann Résidence. Une rencontre fort attendue, puisqu’il est sûr et certain que les deux personnalités feront une déclaration à la suite de leur rendez-vous.
« Doomu buur »
En lisant cette « pique », beaucoup de lecteurs seront définitivement convaincus que Karim Wade n’est ni ministre, ni ministre d’Etat, mais vraiment président du Conseil d’administration du Sénégal, comme l’avait si justement écrit une célèbre consœur. Il y a quelques semaines, Buur-fils s’était rendu au Cap Skiring pour assister à un forum économique organisé dans la station balnéaire en marge des activités du Zig Fest. Il y avait le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye, accompagné de sa ravissante épouse (nos hommages), Aminata Niane, la ministre-Directrice générale de l’Apix qui agace tout le monde en Conseil des ministres, puisqu’elle s’occupe de tout et de rien, l’Ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal, Amadou Kane Diallo et de nombreux techniciens. Du beau monde quoi.
« Doomu buur bis »
A la fin du forum, tout ce beau monde (ou presque) devait rentrer sur Dakar. Le Premier ministre, son épouse et sa délégation se sont engouffrés dans un hélicoptère de l’armée où le bruit est tellement fort qu’on est obligé de porter un casque pour ne pas perdre les tympans. Pire, quand on y est, il est quasiment impossible de discuter convenablement avec son voisin, tellement le bruit rend sourd. Quelques minutes auparavant, Buur-fils, accompagné uniquement de son garde du corps, a pris place dans un jet privé, un très joli Falcon d’une dizaine de places qui déchire l’espace Zig-Dakar en 45 minutes environ. Pendant ce temps, son « boss » de Premier ministre devait faire au moins une heure avec le bruit, l’inconfort et tout. Cette scène a choqué beaucoup de personnes. S’il avait eu l’élégance d’amener son « boss » et l’épouse de ce dernier… Et puis aux frais de qui ?
Gorgui
Le moins que l’on puisse dire, c’est que Gorgui en veut à la France, dans l’affaire Clotilde Reiss. La preuve par les propos qu’il a confiés à nos confrères du journal « Le Point ». Wade qui assure avoir piloté de bout en bout le processus qui a abouti à la libération de la jeune universitaire enfonce le clou :« les Français ont tout fait pour que Clotilde Reiss quitte Téhéran avant que je sois là. Mais les Iraniens l’ont fait attendre pour respecter leur engagement vis-à-vis de moi ». Quid des médiations brésilienne et syrienne ? « J’ignore ce qu’ont pu faire les autres. Si la France les remercie, c’est qu’ils ont dû avoir un rôle. Je ne veux polémiquer avec personne. Mais je pense avoir été à l’origine et à la conclusion de cette affaire », peste Gorgui qui ajoute : « Les Iraniens ne m’ont rien demandé. Jamais ces questions n’ont été évoquées entre nous. Je les ai convaincus que libérer Clotilde Reiss serait une action humanitaire et que cela pourrait contribuer à améliorer l’image de l’Iran dans l’opinion internationale ».
Élysée
Alors que le Sénégal revendique la libération de l’étudiante Clotilde Reiss, l’Elysée fait un communiqué pour remercier le Brésilien Lula, Wade mais aussi le Syrien Assad. Il faut dire que cette affaire a au moins révélé un fait : l’inimitié entre Wade d’une part et Bernard Kouchner et André Parant d’autre part. Avant ce communiqué de l’Elysée, Bernard Kouchner a presque réfuté une seule médiation en affirmant qu’une victoire a beaucoup de « pères ». Quant à Parant, c’est Prézi lui-même qui est monté au créneau pour jurer qu’il a retardé la libération de l’étudiante française. Et selon nos antennes, Prézi a accordé une interview incendiaire au journal Français « La Croix » à paraître aujourd’hui. À surveiller.
Drame
Dans notre édition du vendredi, nous tirions la sonnette d’alarme pour dénoncer les nombreux accidents de la route, causés par les bus. Eh bien, les bus de la mort se sont signalés encore de bien triste manière à Thiénaba, dès le lendemain samedi. C’est en effet une fille de 12 ans, élève de l’école élémentaire qui en a été la victime. Elle a été fauchée sur le trottoir par un bus et elle a succombé à ses blessures à l’hôpital. Lasses d’assister à ces spectacles désolants, les populations de Thiénaba sont sorties spontanément pour saccager le bus ; et n’eût été l’intervention des gendarmes, il allait être brûlé. Le chauffeur du bus de la mort n’a dû son salut qu’à sa pointe de vitesse. Pour mieux se faire entendre, les populations ont barré la route pendant un long moment.
Retour
Le très affable Farba Lamine Sall, ci-devant directeur de cabinet du ministre de la Santé Modou Diagne Fada, retourne à l’Organisation mondiale de la santé (Oms). Sa mise en disponibilité prend fin aujourd’hui. Après les ministres Abdou Fall et Thérèse Coumba Diop qu’il avait servis, il retourne à son corps d’origine après avoir accumulé une très riche expérience. Pour le moment, Fada ne lui a pas encore trouvé de remplaçant au poste de directeur de cabinet.
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