XALIMANEWS- C’est fait. Les membres de la commission de la carte nationale de la presse sont installés, ce lundi, par le ministre de la Culture et de la Communication, Abdoulaye Diop.
Lors de la cérémonie, le ministre est revenu sur les avantages que cette carte nationale de la presse offre aux professionnels des médias. « La carte nationale de presse, qui n’était pas délivrée depuis 2006, était très attendue par les professionnels des médias. Elle était attendue car, contrairement au code, seuls les détenteurs de cette carte peuvent désormais se prévaloir de la qualité de journaliste ou de technicien des médias », a expliqué le ministre.
En effet, en dehors de l’identification des vrais professionnels, la nouvelle carte sera exigée pour prouver votre qualité de journaliste ou de technicien des médias à l’occasion des établissements de tout acte administratif. « Elle sera aussi demandée si le journaliste peut bénéficier des dispositions prises par les autorités étatiques en faveur de la presse. Conformément au code, la carte professionnelle donne également à son titulaire un accès libre à tous les lieux et espaces d’évènements ou de manifestations publiques où il est censé effectuer son travail de journaliste ou de technicien », a ajouté le ministre. Qui, dans le même sillage, prévient que celui qui ne détient pas la carte ne pourra pas bénéficier de ces avantages et court le risque, en cas de dérive, de ne pouvoir bénéficier de la protection que la législation garantit aux professionnels de la presse. « L’objectif est d’assainir le secteur, de le renforcer et de l’adopter à l’évolution technologique. Le Code de la presse encourage également à la formation, le renforcement des instances d’autorégulation et de régulation et fixe les conditions de création d’une entreprise de presse. Ceci, pour encourager la viabilité économique », a rassuré le ministre.
« La loi sera appliquée dans toute sa rigueur »
Pour sa part, le président de la Commission, Daouda Mine a soutenu que la prochaine étape, c’est de se regrouper pour valider le règlement intérieur. D’autant que c’est le règlement intérieur qui leur permettra de travailler. « Il faut comprendre que notre travail est encadré par le code de la presse. Les dispositions du code de la presse sont claires. Ce sont ces dispositions qui nous disent ce que nous devons et ce que nous ne devons pas faire », explique-t-il. Avant de prendre l’engagement de jouer pleinement la mission qui lui est confiée. « Nous sommes engagés à appliquer la loi dans toute sa rigueur », prévient Daouda Mine.
Source : emedia.sn