Après la chaude journée du lundi ponctuée par des tirs à l’armes lourdes, résultats des violents affrontements entre l’armée et des éléments supposés appartenir au Mouvement des Forces démocratiques de la Casamance (Mfdc) , la capitale du Fogny retrouve le calme . Mais les Bignonois loin d’être rassurés par ce calme précaire, affichent encore quelques signes d’inquiétude . Ces derniers accrochages restent d’ailleurs les principaux sujets qui alimentent les discussions dans cette partie sud du pays
Au marché central, les activités ont repris leur cours normal même si des tirs sporadiques entendus ce mardi aux environs de 9 h ont perturbé la quiétude de certains habitants de la ville encore hésitants. Des échos des tirs de loin qui renseignent encore sur les opérations de ratissages de l’armée qui se poursuivent au nord-Ouest de Bignona. L’accalmie retrouvée ; Bignona présente encore quelques stigmates des violents affrontements qui se sont déroulés à la périphérie de la ville dimanche et lundi .
Outre l’anxiété qui pouvait se lire sur les visages, les débris d’un obus qui a échoué derrière la préfecture attestent de la violence des combats de ces dernières quarante-huit heures. Aujourd’hui l’une des questions agitées dans la capitale du Fogny reste les réelles intentions de ces bandes armées. Que voulaient-elles vraiment ces rebelles ? Car la proximité des affrontements justifient aujourd’hui amplement cette interrogation chez les populations qui n’oublieront pas de sitôt ce vacarme assourdissant d’armes lourdes qui a terrorisé toute une ville qui venait a peine de communier en célébrant Noël .
Une allégresse qui s’est vite transformée en cauchemar pour ces populations qui voient les fins d’année se succéder avec leur lot de désolation . C’est dans ce département de Bignona que l’ex Président du Conseil Régional de Ziguinchor El Hadji Omar Lamine Badji avait été froidement abattu par des individus armés dans son Sindian natal à cette même période de l’année. Et comme si cela ne suffisait pas, le chargé du dossier Casamance Cherif Samsidine Kéba Aïdara lui aussi périt sous les balles d’individus armés à Mahmouda, en fin d’année .
Sept militaires tués dans ces affrontements de dimanche et lundi il faut remonter très loin pour assister à des pertes aussi lourdes subies par l’armée dans une opération de ce genre. Les morts par attaques , par braquages ou par mines la liste est longue . Des assassinats qui ont tous comme dénominateur commun des localités du département du Bignona . Des localités souvent secouées par les agitations des bandes armées qui ont tenté de s’infiltrer dans la ville . Une ville en ce moment bien maîtrisée et contrôlée par l’armée déterminée ainsi à traquer ces bandes armées jusque dans leurs derniers retranchements . L’armée qui assure sa mission régalienne en sécurisant les populations et leurs biens .
Mais hélas une mission salvatrice qui échappe parfois à certains comme ces organisateurs du Zig’Fest labellisé qui semblent faire fi des victimes de l’armée en organisant des concerts à Ziguinchor au moment où les populations pleurent encore les soldats tués . Et pourtant ces soldats qui ont péri dans le champ de bataille n’avaient qu’un seul souci et mission : protéger les populations et les sécuriser au maximum . Mais les organisateurs de cette manifestation culturelle gagnés par une toute autre préoccupation malgré les ratés dans l’organisation de concert au Port avec une sonorisation qui fait défaut ,préfèrent chanter et danser avec ces artistes . Un vrai sens d’irresponsabilité de nos responsables. C’est Dommage !
SUDONLINE;SN
C’est plutôt irresponsable vous qui pensez que seul Zig doit pleurer les militaire morts au combat. Je pense s’il faut arréter les festivités à cause des militaires morts ça doit se faire partout au sénégal (dakar, saint louis et ailleur).
tout ce quil veut c’est sou estimé wade c’est sur que c’est rebelle son sous commandement d’un ennemi de wade et de 1 yaya en fait partie lui il veut pas la paix