Un drame peu ordinaire est survenu dans les rangs de l’armée à Diagnon, dans l’extrême sud du pays. Un soldat de première classe du nom de El Hadji Malick N’dongo, en service dans la localité, s’est donné la mort, dimanche dernier, 06 novembre, par une balle dans la tête.[xalimasn.com] Aucune explication n’est encore fournie sur les circonstances de la mort du jeune soldat. Son corps a été transporté ce dimanche de Ziguinchor à Dakar.
C’est dans la nuit du samedi 5 au dimanche 6 novembre que ce jeune soldat, El Hadji Malick N’dongo, s’est donné la mort à trois heures du matin à Diagnon, village de la communauté rurale de Adéane, dans le département de Ziguinchor sur l’axe de Goudomp. El Hadji Malick N’dongo, soldat de première classe, aurait fait usage de sa propre arme pour se tirer une balle dans la tête. Aucune raison n’est encore avancée sur les véritables mobiles de ce suicide.
S’agit-il d’un malaise professionnel sur le théâtre des opérations militaires ou d’une pesanteur sociale donnant lieu à un stress persistant ou encore d’un simple accident de manipulation de l’engin ? Les commentaires vont bon train en l’absence d’explications claires sur les circonstances de sa mort. Le dimanche 6 novembre, son corps a été transporté par vol de Ziguinchor à Dakar sans aucune autre explication.
Pour les populations de la zone, un homme en uniforme ne s’était si tragiquement donné la mort quelle que soit, par ailleurs dit-on, l’austérité du terrain. Même depuis que le conflit armé était plus accentué dans ce secteur de l’extrême sud du pays frontalier à la Guinée Bissau.
