Le centre culturel Douta Seck a depuis hier une nouvelle directrice en la personne de Madame Awa Cheikh Diouf Camara. La cérémonie de passation a été faite hier entre le directeur sortant Mamadou Kébé sa remplaçante sous les regards de parents, d’amis et personnels de ladite institution.
La nouvelle directrice Awa Cheikh Diouf Camara a promis de suivre les traces de son prédécesseur et compte sur le soutien du personnel pour relever le défi et mériter la confiance du ministre de la Culture Awa Ndiaye. Des cadeaux, l’ancien directeur du Centre culturel, Mamadou Kébé admis à la retraite en a reçu, et des sourires triomphants, il en distillé. Hier, son émotion a été difficilement contenue tant les louanges ont été élogieux. A l’ombre fraîche des badamiers, la gloire d’un homme a été chantée, le travail harassant d’un citoyen vertueux a été  donné en exemple pour les générations actuelles.
C’est sans doute le triomphe d’un homme, mais aussi celui de toute une famille, de tout un personnel dévoué  à la cause de l’organisme employeur. Mamadou Kébé peut savourer une retraite paisible, son passage à la direction dudit centre aura été marqué par des résultats probants qui lui ont valu des récompenses à la fois de son personnel, mais aussi de ses paires et surtout de  la nouvelle génération  d’animateurs culturels. Pour Omar Sow, le délégué du personnel, l’homme est empreint de grandes qualités humaines, « il sait écouter et mettre en confiance son personnel ». La situation financière du Centre ne prêtait guère à un recrutement du personnel, dit-il. Cependant, les qualités du bon manager qu’il est, a permis, ajoute Omar Sow, la réalisation de plusieurs choses outre le recrutement, l’augmentation des avances pour les fêtes religieuses, la généralisation de l’aide sociale ainsi que la mise en place d’une coopérative d’habitats pour le personnel.
Retraçant son bilan depuis son avènement à la tête dudit centre, l’ancien directeur Mamadou Kébé a cité le recrutement des agents qui étaient jusqu’ici de simples contractuels ainsi que l’appui à la mise en place d’une coopérative.
L’organisation, au Sénégal, du Troisième festival des arts nègres (Fesman) a été l’occasion fabuleuse qui a permis à son institution de se voir doter de meilleures infrastructures. Elles lui permettent, aujourd’hui, de relever le défi d’être un véritable pôle dans le développement culturel au Sénégal. Il a tenu cependant  à saluer son personnel qui lui a facilité la tâche. Des  lendemains chanteurs, faits de grands chantiers culturels, le Centre Douta Seck peut en rêver. L’assurance est donnée par la nouvelle directrice Awa Cheikh Diouf Camara. Après avoir accompli un travail remarquable à la tête du Centre culturel Blaise Senghor, elle a promis de faire mieux que ses prédécesseurs. Elle peut se baser sur des structures solides avec les nouveaux plateaux techniques dont dispose Douta Seck pour espérer accomplir sa mission.