XALIMA NEWS – C’était hier, lors de la grande rentrée citoyenne initiée par Mme Amy Sarr Fall que le président Macky Sall s’est donné à cœur ouvert pour retracer son parcours singulier. Il a ainsi révélé des instants pathétiques de sa jeunesse, des souvenirs jamais racontés.
« La vie est une bataille de tous les jours pour bâtir un foyer où nous pouvons être libre et joyeux. Après mon diplôme, j’ai chômé. On m’a refusé une bourse du Commodity Aid en Italie alors qu’avec Sophie Gladyma, et Feu Meïssa Fall, nous étions les trois retenus. C’est parce qu’étant jeune, j’ai été un étudiant dynamique et bouillant qui faisait la grève et on m’avait accusé d’avoir manqué de respect à une autorité dont je tairais le nom. Pourtant j’avais préparé mon voyage et mes parents m’avaient préparé des galettes que je devais déguster dans les moments de galère, une fois arrivé. Finalement je ne suis pas parti. Je n’avais pas de soutien, je me suis dit qu’il fallait que je trouve un stage. C’est ainsi que je me suis engagé à chercher un stage en tant que jeune ingénieur. Dans la vie, il faut toujours garder espoir. Une connaissance fortuite m’a présenté à un conseiller du président de la République, par ailleurs, membre du conseil d’administration de la société des phosphates de Thiès (Ssp). J’ai séjourné à Allou kagn puis à Lam Lam pendant six mois avec une bourse de 60 mille francs. J’ai demandé si je pouvais être recruté parce qu’en tant que jeune ingénieur, j’avais des perspectives. C’est ainsi que mon salaire a été doublé à 120 mille. J’allais quitter pour faire mon Doctorat. Je suis retourné à l’Université pour faire mon diplôme d’étude approfondi (Dea). Après l’examen, je n’avais pas d’encadreur, ni de sujet de mémoire. Par la force des choses, ce directeur qui m’avait pris comme stagiaire, m’engagea comme ingénieur, avec un salaire de 300 mille en 1991. Ce qui, en ce temps était significatif. J’y suis resté dix ans. J’ai vécu ma jeunesse dans les mouvements « navétanes » avec mon équipe, le Lam Toro du quartier Peulh Ga, et le Diisso que j’ai créé. Je me remémore les airs de certains de mes tubes favoris de la pop, de la soul, du jazz et du reggae, mais aussi des variétés françaises. Je me souviens de Jimmy Hendrix, de Dire Straits, de Bob Dyran, Jerry Rafferti, Eagles avec Hotel California, John Lennon, Phill Collins, James Brown, Lionel Richie, Tina Turner, Marvin Gaye, Bob Marley, Peter Tosh, The Police, UB40, Burning Spear, Julio Iglesias. Tout cela a été des moments palpitants de notre époque estudiantine. On aimait également la musique africaine et celle traditionnelle avec le Bembeya Jazz, Nayanka Belle, Tshala Mwana qui a fait tourner la tète de nos illustres devanciers-présidents de la République. Il y a aussi Myriam Makéba avec « Pata-Pata », la grande diva sérère Yandé Codou Séne du Sine, du Ngoyane dans le Saloum, Khar Mbaye Madiaga, Ndiaga Mbaye, Oumar Péne, Youssou Ndour, Baaba Maal et Ismaila Lo. Mais cela ne nous empêchait pas d’étudier, mais aussi, de nous battre pour la défense du prolétariat et les peuples de la Palestine », raconte le président Macky Sall.
Par Mor DIOP (Sagiaire)
Foutaises.
Pendant que vous y êtes Mister President, il fallait y ajouter Brahms, Haydn, Mozart, Beethoven, Duke Ellington, Satchmo, Fatou Kassé, Saloum Dieng, Mada Thiam et Xaar Mbaye Madiaga…
Pendant que vous y êtes Mister President, il fallait y ajouter Brahms, Haydn, Mozart, Beethoven, Duke Ellington, Satchmo, Fatou Kassé, Saloum Dieng, Mada Thiam et Oum Koulsoum…