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Cesti: Connaissez-vous Momar-Kebe Ndiaye?

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Le parrain de la promotion sortante du Cesti, ce jour, était mon camarade de classe dans ce qui fut alors la grande école de journalisme francophone Ouest africaine. Comme un autre parrain d’une precedente promotion, en la personne du regretté Alioune Toure Dia, Momar n’est plus. Parti trop tôt, il y a un peu plus d’un an.
Dans notre groupe de joyeux lurons d’alors, ambitieux et loufoques, Momar, venu au Cesti avec un Bac C, n’était pas le scientifique mais le sage. Soigneux. Le premier, l’un des rares à rendre ses devoirs, à ranger méthodiquement ses livres et documents. Pas étonnant que ses notes furent excellentes.
Pendant que nous, l’autre facette, plus déterminée à conquérir Dakar, faisions nos dégâts, Momar traçait sa route. Calmement.
Le soir de la remise de nos diplômes, en Octobre 1980, Toure Dia et lui, furent les premiers, sans bourse, à reprendre les airs. Pour poursuivre leurs études à l’université Paris 2. Ils sont les pionniers que les autres, moi y compris, ont suivi peu après.
Apres ses études, et un passage d’une annee dans la “piscine”, à Jeune Afrique, Momar était rentré au pays. Pour vite découvrir qu’on y avait pas besoin de talents novateurs dans un métier alors Emergent: la communication !
Il se mit aussitot à son compte, en privé. Sans bruits, méthodiquement, à sa maniere, il se fit son trou. Au point de devenir le patron de son cabinet et surtout l’homme de confiance de nombreux pontes. Les milliards qu’il avait pu ainsi accumuler furent le signe d’une reussite exceptionnelle.

Mais l’ange de la mort, symbole de notre fragilite et de notre inanité, le guettait.

En le célébrant, comme il l‘a fait pour Alioune Toure Dia, issu de la même cuvée, le Cesti n’honore pas qu’un de ses brillants produits; il le fait aussi pour une promotion, la 8eme, la mienne, qui a fait bouger les lignes au sein d’une institution pourtant vibrante.

En sa mémoire, en celles des autres de notre bande partis là-haut, et au nom d’une flamboyante promotion, qui a produit aussi le dernier Premier Ministre de Blaise Compaore, l’alors taciturne Luc Adolphe Tiao, je me joins, ici, virtuellement, à la foule, que je devine massive et prestigieuse, qui se pressera cet après midi dans l’amphithéâtre de l’université de Dakar où aura lieu la remise des diplômes à de jeunes journalistes. Qui ne pouvaient rêver de meilleur parrain.

Célébrons aussi l’excellence: ce doit être un jour de fête, pour revisiter un parcours terrestre, court certes, mais remarquable à tous points de vue, de ce frère aîné du Directeur-Général de la Sonatel, Alioune Ndiaye, et du talentueux spécialiste en documentaire, Cheikh Tidiane Ndiaye, membres, entre autres, d’une fratrie qui en impose, machallah, par son expertise technique autant que par sa discrétion…

Prieres aussi.

Et merci au Cesti. Adama Gaye

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