Quels rôles peuvent jouer les langues nationales dans la stimulation de la lecture ? La meilleure manière possible pour sauver la lecture c’est de poursuivre le travail qui a été entrepris depuis maintenant une cinquantaine d’année pour moderniser, transcrire les livres dans nos langues nationales. La majeure partie de la population dans nos pays parle encore ces langues nationales, même si elle ne sait pas les lire et les écrire. Ceux qui lisent et écrivent la langue française sont une minorité. Par contre, si on donne aux gens qui parlent Pulaar, Manding, Diola, Wolof et autres la possibilité d’écrire et de lire dans ces langues là, il est probable qu’à ce moment le nombre de lecteurs va s’accroître en proportion de la population qui s’exprime par les langues locales.
TRIBUNE