Le Secrétaire général de l’Alliance des forces du progrès (Afp) a exprimé, dimanche à Louga, la volonté de Bennoo siggil Senegaal d’organiser des états généraux sur l’emploi des jeunes, si le régime de Wade est débarqué aux prochaines élections présidentielles de février 2012.
Pour Moustapha Niasse, c’est le seul moyen de trouver une solution définitive à la problématique du chômage des jeunes, aussi bien en milieu urbain que rural. Ainsi, il a promis de mettre fin au chômage des jeunes au lendemain des élections présidentielles. « Nous comptons organiser ces assises sur l’emploi de la jeunesse dès les premiers mois après les élections de 2012 que nous remporterons avec l’aide de Dieu », déclare le leader de l’Afp qui était, ce dimanche, à Louga. Une tournée qui l’a amené à Sakal, département de Louga, et Guéoul, département de Kébémer, où Moustapha Niasse a présidé deux assemblées générales de secteurs de l’Afp. « Pendant trois semaines, tous les problèmes liés au chômage et l’emploi des jeunes seront étudiés sérieusement et des solutions palpables, efficaces et durables seront trouvées », a promis M. Niasse. De la même manière, Moustapha Niasse annonce également des états généraux sur l’énergie. Abordant une autre préoccupation exprimée cette fois-ci par les élus locaux de Benno siggil Senegaal qui déplorent une certaine « discrimination » dans la répartition des fonds de dotation de l’Etat aux collectivités locale, le leader de l’Afp juge que cela est injuste. « Il faut que l’Etat corrige cette injustice, car on ne peut pas comprendre qu’au moment où une grande commune comme Kaolack reçoit zéro francs, que la petite commune de Bambey, parce qu’elle est gagnée par le parti au pouvoir, bénéficie de 100 millions de francs Cfa, ou encore que certaine collectivités gérées par l’opposition reçoit moins que d’autres sous la coupole du pouvoir », clame-t-il. Avant de préciser que « ce sont des ressources destinées à la prise en charge des préoccupations de toutes les populations du pays que les autorités se doivent de répartir sans discrimination aucune ».
Ousmane MBENGUE
Le soleil