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Chronique de Khadim Ndiaye

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Quand vous utilisez les mœurs dans un but de délégitimation politique, vous ne savez jamais à l’avance où cela peut mener. Vous pouvez ouvrir, sans le vouloir, la boîte de Pandore. Les choses peuvent vous échapper et même se retourner contre vous. L’arroseur peut devenir l’arrosé.

Quand Bill Clinton, éclaboussé par l’affaire Monica Lewinsky, a subi la procédure d’impeachment, les Républicains, qui pensaient être les rois de la vertu, se réjouissaient de cette procédure de destabilisation d’un adversaire politique.

Ils n’ont, à aucun moment, soupçonné que le milliardaire Larry Flint, fondateur du magazine érotique Hustler, allait entrer en jeu.

Flint a tout simplement proposé une récompense d’un million de dollars à toute personne susceptible de lui apporter une preuve (vidéo, audio, etc.) qui implique des élus (congressistes, sénateurs, etc.) dans des scandales à caractère sexuel.

Les prostituées se sont déchaînées. Des preuves commençaient à sortir. Rekk gaa yi waaf?.

Il faut savoir arrêter quand il le faut.

J’accuse le président Macky Sall de n’avoir pas dit STOP quand il a reçu le rapport accablant de la gendarmerie démontrant une cabale contre un homme politique. Il a laissé faire, par jouissance morbide surtout.

Quand il s’agit d’adversité politique, cet homme n’a aucune once de retenue. Il a reçu au sein du Palais et récompensé un homme qui a volé et s’est enfui avec les listes de l’opposition aux élections locales.

Un président qui récompense le vol mérite une procédure de destitution en bonne et due forme.

Non seulement, il n’a pas arrêté cette affaire quand il a lu le rapport, mais narguant tous les citoyens, il a promu le principal instigateur, de même que le procureur, soupçonné de faux et usage de faux. Du « maa tey » bien balancé!

Par ses actes, il plonge le pays dans une tension permanente. Et, il est encouragé en cela par des partisans d’un nouveau genre.

Un ami, haut fonctionnaire, me disait dans une conversation privée, que même si tous les grands prophètes revenaient et désignaient Mburu comme le « Dajjal » (l’Antéchrist), ils le suivraient quand même, prétextant qu’il est détesté.

La petite Adji Sarr, j’ai de la pitié pour elle. Je vois en elle une nièce. Nous n’avons pas su la délivrer, très tôt, des griffes de ceux qu’elle même appelle « doomeraam ».

Je sais que ma taalibe Adja Sarr ne sera pas d’accord avec ma compassion. Adja bokkul ak Adji, je sais, mais cette fille, comme toutes les autres de son âge, rêvent de jëkkër, de xaalis, de kër gu rafet.

Le problème, c’est qu’un mensonge en entraîne toujours un autre. Il faut la sauver. Elle n’a pas la carrure et la force morale de s’extirper de cette affaire.

Allons la chercher. Na nu ko jëli.

Mburu et sa bande, eux, ne perdent rien pour attendre.

Khadim Ndiaye

2 Commentaires

  1. Yaa niakk jom Khadim !! Tu devrais avoir pitié du piiir opposant obsédé sexuel et sodomiseur de minettes de notre histoire !! Mais comme tu es un nafèkhe indigne comme tous les autres chaïtan qui soutiennent ton Yolom Guénio, tu verras que c’est Dieu lui-même qui l’a déjà condamné et dévoilé aux yeux des sénégalais… Ce n’est pas Adji sarr de s’inquiéter, mais à Sonko Sodomiseur de se faire beaucoup de soucis dans les mois et années à venir. Té lissi kanam…

    • Le plus grand niak jom du Sénégal se trouve être toi lemzo. Il est grand temps que tu arrêtes de passer tes journées derrière les fesses de adji sarr. Tu ne peux passer tes journées à sucer le cul de adji sarr juste pour de l’argent. Amal jom teh ragal yala

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