Indépendance ?
A l’heure où battent frénétiquement les tam-tam et que retentissent les plus belles mélopées, à la gloire de nos aïeux et « valeureux’’ pères pour marquer le cinquantenaire de nos indépendances.
Il convient de se départir ne serait-ce qu’un tout petit instant, de notre goût si prononcé pour la fête ou mieux du ‘’show’’ comme disent les Ivoiriens pour bien jeter un regard déniaisé sur le cinquantenaire de nos indépendances.
D’autant qu’a la réflexion, tout sonne faux d’ailleurs (a piece of shadow boxing), nous sommes en train de fêter le départ de celui qui est toujours là en quelques sortes.
S’il a bien plier ses bagages au vue de tout le monde il y a cinquante ans, laissé l’administration aux mains des autochtones, n’empêche que ses soldats sont toujours là, idem pour ses banques, ses affairistes, ses armes symboliques (sa presse), sa version ‘’racialisée’’ de l’histoire de notre continent qui empeste encore dans nos bibliothèques.
Ce syndrome du présent absent n’est pas une vue de l’esprit, il est bien réel. Chose inacceptable , il bénéficie du concours de la plupart de ces ‘’potentats africains corrompus jusqu’à l