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Cissé Lô sur l’affaire Khalifa Sall: « Il faut respecter l’arrêt de la Cour de la CEDEAO… »

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Cissé Lô sur l’affaire Khalifa Sall: « Il faut respecter l’arrêt de la Cour de la CEDEAO… »

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  1. Ma lecture: Macky Sall veut mettre de l’eau dans son soum soum. Mais je pense que c’est trop tard. Je ne crois pas du tout que tous ceux, du pouvoir, qui répètent que l’arrêt de la CEDEAO doit être respecté, l’ont fait ex nihilo, de leur liberté d’opinion propre. Ce serait dire que brusquement, dans le pouvoir de Macky, la liberté d’opinion est née.
    Pour comprendre, une toute petite réflexion, un souvenir.
    Lors de l’affaire Karim Wade; n’y avait-il pas un arrêt de la cour e la CEDEAO ? Que disait-il ? Cet arrêt disait que Karim étant ancien ministre, ne devait être jugé que par une haute cour de justice. Cet arrêt ne devrait-il pas être respecté ?
    Lorsqu’une procédure est dite illégale, elle doit être arrêtée pour commencer une autre procédure légale. Que fit Macky Sall face à l’arrêt de la CEDEAO pour Karim Wade ?
    Macky Sall lança une communication mensongère et une manipulation du peuple sénégalais, avec la complicité de ses députés robots et de ceux de l’opposition dirigés alors par Fada. Macky Sall lança une communication axée sur: « Le Sénégal n’a pas d’injonctions à recevoir e la CEDEAO, le Sénégal est un pays souverain, avec une justice indépendante qui n’a aucune leçon à recevoir d’une quelconque autre institution ou état ».
    Parallèlement à cela, Macky Sall fit semblant de mettre en place une haute cour de justice. La triste assemblée composée de ses robots accepta de jouer le ridicule théâtre de voter la constitution d’une haute cour de justice. Les membres de la cour furent choisis. Elle fut installée…. Et puis on oublia. Parce qu’ils ont toujours eu la certitude qu’ils dirigent un peuple manipulable avec une mémoire qui n’a qu’une autonomie de quelques minutes. On cesse d’en parler, de l’écrire dans les médias, et ce peuple l’oublie. Alors, ils demandèrent à leur presse des 100 de ne plus en faire allusion. La haute cour de justice des Fada, votée par Moustapha Niass, fut oubliée. Et Macky poursuivit la procédure illégale déclarée par l’arrêt de la CEDEAO. Et il aboutit à ce qu’il appelle, ridiculement, « autorité de la chose jugée ».
    Que s’est-il passé entre temps, du premier arrêt de la CEDEAO au deuxième, pour que la communication du pouvoir du tyran change un peu ?
    A mon avis, le tyran a constaté les limites de sa presse quant à la mission de peindre les cerveaux des sénégalais. Le tyran a compris qu’il a beau avoir réussi à faire de son pouvoir le propriétaire presqu’exclusif des pages du net sénégalais, des écrans télés, des ondes radios, des pages de journaux, mais une grande partie, de plus en plus grande, du peuple échappe à leur lavage de cerveau.

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