Contrairement à ce l’immense majorité des gens croient, la théorie du réchauffement climatique qui incrimine la responsabilité de l’homme, par la production exagérée de ‘’gaz à effet de serre’’, est très loin de faire l’unanimité ; elle est véritablement décriée par des milliers de scientifiques, entre autres, d’éminents spécialistes (en climatologie, science environnementale, astrophysique, paléoclimatologie, hydrogéologie, physique, mathématique, météorologie, etc.), exerçant dans les plus grandes universités de tous les pays de la planète ; ils sont, entre autres, Prix Nobel, Ph.D., lauréats de nombreux prix, auteurs d’articles majeurs (1). Selon Stanley Goldenberg, ‘’c’est un mensonge éhonté colporté par les médias que de faire croire qu’il n’y aurait qu’une frange marginale de scientifiques sceptiques sur l’origine humaine du réchauffement climatique’’ (9). Plus de 31.000 ont signé l’Oregon Pétition entre 1999 et 2001. Et indiscutablement, la liste de ces scientifiques sceptiques sur le réchauffement climatique est impressionnante et ne cesse de s’allonger ; ils sont sceptiques, tant sur la réalité d’un réchauffement climatique exceptionnel, que sur son origine humaine ou sur le fait qu’il ait des conséquences négatives catastrophiques (1) ; ils réfutent catégoriquement le rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), qui prédit la montée de la température de 2 à 3 degrés centigrades d’ici la fin du siècle et comme conséquence des pénuries alimentaires pour des centaines de millions de personnes, de graves pénuries d’eau, une fonte des glaciers, la montée du niveau de la mer, la multiplication des tempêtes tropicales, une généralisation de vagues de chaleur et d’épisodes de fortes précipitations (2) – bref, l’apocalypse !
Le témoignage de Christopher Landsea, météorologue à la NOAA, spécialiste des ouragans, Ph.D., ancien rédacteur du rapport du GIEC, rend forcément perplexe ; il l’a quitté en dénonçant l’instrumentalisation : ‘’ je ne peux pas continuer, en conscience, à contribuer à un processus que je considère être et conduit par des objectifs préconçus et scientifiquement non valable’’ (1). Selon Syun-Ichi Akasofu, ancien professeur de géophysique, fondateur de l’International Arctic Research Center au sein de l’université d’Alaska : ‘’la méthode d’étude adoptée par le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) est déficiente à la racine, ce qui entraîne des conclusions sans fondement’’ ; pour lui, contrairement à ce qu’affirme le GIEC, ‘’il n’y’a à ce jour aucune preuve définitive que « la plupart » du réchauffement actuel soit dû à l’effet de serre’’ (1). Beaucoup de scientifiques estiment que c’est le soleil qui serait le véritable responsable de l’évolution du climat, comme par le passé (3) (6) ; David Archibald va même jusqu’à prédire un ‘’refroidissement climatique’’ au vu de l’évolution de l’activité solaire (3). Pour Robert H. Austin, physicien à Princeton, ‘’les enregistrements de températures, mesurées ou reconstruites, indiquent que les changements climatiques du 20ème et du 21ème siècle ne sont ni exceptionnels, ni persistants, et les relevés historiques ou géologiques montrent de nombreuses périodes bien plus chaudes qu’aujourd’hui (4). Bob Carter rappelle que même les mesures du GIEC ne montrent aucun réchauffement depuis 1998 et que les températures semblent au contraire baisser (5) ; Richard Keen, climatologue américain au sein du département des sciences atmosphériques et océanographiques de l’université du Colorado va dans le même sens ; il est très critique vis-à-vis de l’existence même d’un réchauffement climatique et rappelle que les températures depuis 1998 ont baissé et que 2007 a été l’année la plus froide de la décennie.
Et c’est dire donc que la menace du réchauffement climatique serait « largement exagérée (7). Tout cela fait dire au professeur Domingos, que ‘’créer une idéologie à partir du dioxyde de carbone est un non-sens dangereux’’ et que ’’l’alarmisme actuel sur le changement climatique est un instrument de contrôle social, un prétexte pour des batailles politiques et économiques’’ (8). Ainsi, Ivar Giaever, Prix Nobel de physique, s’oppose tout particulièrement aux dévoiements de l’écologie à des fins politiques qu’organisent quelques hommes politiques et des organismes comme le GIEC ; il a ainsi déclaré : ‘’ je suis un sceptique, le réchauffement climatique est devenu une nouvelle religion’’(1). William Happer confirme que ‘’ce qui était une science est devenue une religion’’ (9) ; Horst Malberg, professeur en Météorologie et climatologie, ancien directeur de l’Institut de Météorologie de l’Université de Berlin, co-signataire d’une lettre ouverte de plus de 100 scientifiques allemands à la Chancelière Allemande en juillet 2009, dénonce la croyance au réchauffement anthropique comme une pseudo science (1).
Ainsi, beaucoup de scientifiques se sont opposés à la théorie de l’origine humaine du réchauffement climatique ; ils insistent sur la dimension naturelle du phénomène et mettent en valeur les phénomènes naturels, comme l’activité solaire, qui l’expliquent, aujourd’hui comme au cours des variations passées du climat ; ainsi, même si certains considèrent que l’homme a une influence sur le climat, ils insistent sur le fait qu’il faut la minorer fortement (10). Et quoiqu’il en soit, l’origine humaine du réchauffement climatique ne peut être qu’une hypothèse et exige un débat scientifique (11).
Tout laisse croire que les écologistes ont été trompés, au nom d’une certaine science, tant sur la réalité du réchauffement climatique que sur ses conséquences et remèdes. Quant aux politiques, ils surfent allègrement sur la vague pour des raisons purement politiques et géopolitiques ; la plupart d’entre eux ne sont guère convaincus ni prêts à faire des sacrifices pour une réduction significative de la production des ‘’gaz à effet de serre’’, pour des raisons liées à une obsession de développement et de croissance économique.
C’est évident, la problématique du réchauffement climatique vient de diviser profondément la communauté scientifique ; et les divergences inconciliables entre partisans et détracteurs vont inexorablement sonner le glas de la ‘’Science Toute Puissante’’. Et à notre humble avis, cette très grave crise est très certainement liée à la faillite de la démarche scientifique qui, de plus en plus, sous-estime l’importance du temps philosophique de la recherche, préalable incontournable qui doit convoquer toutes les sciences sociales – et la Religion en est une, non moins importante.
En vérité, selon l’approche laïque ou religieuse, la signification de ‘’la responsabilité de l’homme dans le phénomène du changement climatique’’ n’est pas la même. Certes, la perspective religieuse tient compte de tout comportement néfaste pour l’homme et son environnement et le réprouve, mais incrimine surtout le comportement moral répréhensible, comme responsable de tous nos maux ; ainsi, c’est la généralisation de la turpitude, qui est plus déterminante dans la genèse des troubles écologiques que la production des gaz à effet de serre.
A l’évidence, nous vivons actuellement une crise morale sans précédent doublée d’une crise rationnelle ; une ère de plus en plus complexe et perplexe que les conceptions philosophiques et scientifiques classiques ne permettent plus de décrypter ; en effet, malgré les avancées de la science dans tous les domaines, de plus en plus de phénomènes nous échappent ; c’est dire que la plupart des observateurs et experts sont dans la tourmente ; et c’est donc le désenchantement et la désillusion pour tous les positivistes et autres matérialistes, du fait de leur méconnaissance du « sens du temps », en rapport avec la ‘’fin des temps’’ et l’avènement du ‘’Fils de l’Homme’’ [(Luc 12 : 54 – 56) ; (Luc 21 : 9-1O … 25-28)]. Le Prophète (psl) a confirmé la réalité de la ‘’fin des temps’’ et prédit d’importantes mutations, entre autre, des changements du climat (Rapporté par Tabarâni et Thirmidhi).
Oui, la »fin des temps » est une époque particulièrement opaque et ténébreuse ; une époque de grande perplexité ; ‘’une époque où il devient évident sur terre que rien ne peut subsister s’il n’a pas été décidé ou exécuté selon la volonté de Dieu’’ – tel que annoncée par le Prophète Esaïe, il y’a des milliers d’années (Isaïe 8 : 9-13). Et dès lors, il est devenu illusoire d’envisager une stratégie cohérente pour faire face à la menace écologique, en dehors de Dieu. Et tout laisse croire que c’est faute d’admettre l’intervention de Dieu dans le changement climatique que certains scientifiques ‘’conspirent’’ pour imposer leur théorie ne se fondant que sur la responsabilité de l’homme par la production exagérée de ‘’gaz à effet de serre’’ et que d’autres (les sceptiques) ne se fondent que sur les ‘’facteurs naturels’’, tel que l’activité solaire ou le magnétisme de la terre (3) (6) (10).
Et de rappeler que dans la perspective islamique, c’est le comportement moral de l’homme qui conditionne tout ; oui, l’homme est responsable de tout malheur qui l’atteint, du fait de ses péchés (42. La Concertation : 28). Et à ce titre, le Coran est très explicite et propose une solution globale pour toutes les problématiques de l’heure ; oui, menace écologique, lutte contre la pauvreté, lutte contre le Sida doivent être considérées comme des Signes divins, et donc comme un rappel et un appel des scientifiques à plus de clairvoyance et d’humilité (41. Les Versets détaillés : 53 – Fussilat). Oui, la menace écologique est un signe divin, un avertissement ou un châtiment (ou ‘’plaie’’), comme il en fut pour le peuple de Pharaon et toutes les sociétés incrédules ou perverses [(50. Qâf : 12-14) ; (44. La Fumée : 8-11)].
Au vu de tout cela, pour un croyant (Musulman, Chrétien ou Juif), c’est évident que c’est la généralisation de la turpitude, en cette ‘’fin des temps’’, qui est plus déterminante dans la genèse des troubles écologiques que la production des ‘’gaz à effet de serre’’. Ainsi, les « gros pollueurs » ne sont pas ceux que l’ont croit ! Oui, ce sont les incrédules et les pervers qui sont véritablement les plus grands pollueurs de l’environnement. Et certes, c’est toujours bon de polluer moins, en diminuant la production des ‘’gaz à effet de serre’’, mais c’est encore beaucoup mieux de rompre avec la turpitude, pour sauver la planète d’une catastrophe écologique imminente.
DOCTEUR MOUHAMADOU BAMBA NDIAYE
Ancien Interne des Hôpitaux de Dakar
Pédiatre à Thiès
Recteur de l’Université Virtuelle « la Sagesse » de la Fondation Serigne Babacar SY Ihsaan-Bienfaisance (Thiès).
RÉFÉRENCES :
(1) Liste de scientifiques sceptiques sur le réchauffement climatique. De Wikiberal.
(2) Les bases scientifiques du réchauffement climatique. Culture scientifique du Midi-Pyrénées. ladocumentationfrancaise.fr.
(3) David Archibald, scientifique australien, spécialiste de l’activité solaire et de son interaction avec le climat. [Rapporté dans (1)].
(4) Robert H. Austin, physicien à Princeton, Ph.D., signataire de l’Oregon Petition. [Rapporté dans (1)].
(5) Bob Carter, paléoclimatologue australien, professeur à la James Cook University (Australie). [Rapporté dans (1)].
(6) Ian Clark, hydrogéologiste, professeur à l’université d’Ottawa et auteur de plus d’une cinquantaine d’articles académiques. [Rapporté dans (1)].
(7) Freeman Dyson, physicien, professeur émérite à l’université de Princeton, récompensé par de très nombreux prix. [Rapporté dans (1)].
(8) Delgado Domingos, Professeur en science environnementale (Portugal), avec plus de 150 publications à son actif. [Rapporté dans (1)].
(9) William Happer, physicien, Ph.D. en physique à Princeton, faculté de physique atomique de l’université Princeton.
(10) David Legates, Ph.D., climatologue américain, professeur associé à l’université du Delaware ; il a signé l’Oregon Petition, qui liste plusieurs dizaines de milliers de scientifiques et de spécialistes qui rejettent cette thèse et l’existence d’un « consensus scientifique ».
(11) Jean-Louis Le Mouël, géophysicien français, ancien directeur de l’Institut de Physique du Globe de Paris, médaille d’argent du CNRS, lauréat de la Flemming Medal, spécialiste du magnétisme terrestre.