Le flou sur ce meurtre des années 90 continue de perturber les consciences. Qui a tué Me Seye et qui en a donné l’ordre ? Quels ont été les rôles de chacune des personnes citées dans cette affaire aux zones d’ombre pleines d’extrapolations, de manœuvres qui frisaient l’immoralité, mais aussi de victimisation des personnes qui ne représentaient rien dans le dispositif de la République ou dans les autres instances sociales.
Un nouveau livre, en phase d’Edition sera bientôt sur le marché pour révéler de grands secrets et éclairer beaucoup de zones d’ombre. Par devoir moral, après vingt ans de silence, Clédor, puisque c’est de lui qu’il s’agit, sort enfin de sa réserve pour livrer sa part de vérité.
Dans ce livre intitule « Sénégal, un long combat pour la démocratie », Clédor retrace la longue lutte du peuple et des états-majors politiques pour la démocratie depuis les années 1988 jusqu’en 2012 en soulignant à chaque étape les troubles et évènements liés à ces différentes conquêtes démocratiques qui parfois ont été ponctuées d’incidents tragiques dont l’affaire Me Seye sur laquelle il s’est particulièrement appesanti.
Dans son ouvrage, il s’étonne du fait que personne ne se soit intéressé à l’analyse de ce qu’il considère comme étant le point de départ, le prélude à ‘’l’affaire Me Seye’’. Il lève ainsi un coin du voile sur les raisons de la démission du président Keba M’baye, les péripéties de la démission-reconduction de Andrezia Vaz et les circonstances de la nomination du Président Youssou Ndiaye, qui finalement a proclamé les résultats des présidentielles. Qu’y avait-il donc de si brulant et de nature à créer ce séisme institutionnel… ?
Voici ainsi expose le contexte particulier que Clédor considère comme le prélude important, le point de départ même de l’affaire Me Seye. Il soutient que ces faits ont été sciemment rayés du souvenir de l’opinion et volontairement détachés de l’affaire.
Le deuxième contexte que l’auteur souligne est celui dans lequel le procès a eu lieu.
« Le climat social était délétère, on venait pour la première de histoire de réduire le salaire de tous les fonctionnaires de 30 pour cent. Conjointement, de nouveaux impôts étaient introduits dans les bulletins de salaires réduisant ainsi d`avantage le pouvoir d’achat des travailleurs. On avait aussi procédé au licenciement de 13.000 fonctionnaires et proposé à ceux qui le voulaient un départ négocié abusivement dit ‘’départ volontaire’’. Cela concernait également des milliers de fonctionnaires. Tous les syndicats étaient en grève y compris ceux affilies au parti au pouvoir. L’UNACOIS venait de naitre et l’UNSAS, par le SUTSAS surprenait par ses premiers faits d’armes avec Mademba Sock. L’université, fer de lance de tous les combats et de toutes les contestations de l’époque était en ébullition et déferlait dans la rue. On s’acheminait vers une deuxième année blanche.
C’est dans ce climat d’instabilité sociale que le président François Mitterrand avait reçu Amath Dansokho, Abdoulaye Bathily, le président Abdou Diouf et Ousmane N’gom pour un entretien dont l’objet et le contenu n’ont jamais été révélés.
Apres cela, le sous-secrétaire d’état américain aux affaires africaines, Georges Mose, s’était rendu à Dakar et avait publiquement lui, qualifié ‘’l’affaire Me Seye’’ d’incident ne devant point empêcher les retrouvailles entre le PS et le PDS. La presse s’était indignée du fait que le sous-secrétaire considéra l’assassinat du juge constitutionnel comme un simple incident. Cette maladresse confirmait ce que certains cercles savaient déjà, c’est-à-dire le conditionnement de la poursuite de l’aide internationale au retour à un climat social et politique apaisé et l’ouverture du gouvernement au PDS.
Mais le grand obstacle à cette normalisation qui préoccupait les bailleurs de fonds était ‘’l’affaire Me Seye’’. Et pour des raisons d’intérêt national, la justice devait vider le dossier. C’est ainsi que la question des commanditaires fut évacuée. La justice a ordonné un non-lieu concernant le PDS et avait estimé inopportun d’explorer la piste PS alors qu’il n’y avait que ces deux pistes là. Donc il avait été décidé que ce n’était ni le PS ni le PDS qui étaient responsables mais tout simplement Clédor et ses amis. Ceux-là qui n’avaient ni parti politique, ni syndicat ni rien du tout. Des jeunes qui n’aspirent ni à être président, députe ou maire. »
Dans son ouvrage, somme toute, exaltant, Clédor explique aussi comment il a été supplié de ne pas se pourvoir en cassation pour ne pas remettre en cause cette stratégie de normalisation de la vie politique et de reprise des financements étrangers. C’est ainsi qu’il obtint du régime d’alors, la garantie de les libérer a posteriori.
« Ce qui fut mis en œuvre en 1996 par un projet de loi d’amnistie qui était officiellement et véritablement un des points d’accord ayant résulté de négociations avec le MFDC pour la signature d’un traite pour la énième paix définitive en Casamance. Le projet de loi visait les délits d’atteinte à la sureté de l’Etat, d’assassinat, d’usage et de manipulation d’explosifs, d’actes et de manœuvres de nature à jeter le discrédit sur les institutions et / ou leur fonctionnement…Sachant qu’ une loi d’amnistie ne vise que des délits et non des personnes, on ne pouvait pas libérer les rebelles sans que nous en eussions beneficies. Et l’Etat aurait beau jeu de présenter notre libération comme une conséquence collatérale des accords de paix. Et de tout cela nous étions informés. Mais tout ce projet capota du fait de l’abée Diamancoune qui avait exigé et obtenu un direct à la télé et avait malheureusement parlé d’indépendance de la Casamance. Les négociations venaient d’échouer contre toute attente. Et personne ne pouvait s’imaginer que nous en étions les grands perdants. Seul l’hebdomadaire ‘’Le Témoin’’ était au fait et en avait fait l’écho. »
Simplement inédit ce qu’il révèle dans son manuscrit ! Par ailleurs, il ne cesse de contester l’ouvrage d’Abdou Latif Coulibaly et n’hésite pas non plus à démonter certaines de ses thèses qui frisent la persécution, le dénigrement et même le chantage.
La sortie de cet ouvrage est prévue en début janvier 2014 au Sénégal. L’alerte est donc lancée, des montagnes vont bientôt trembler.
dakaractu.com
Tout corps qui a vu sa croissance évoluer grâce à une nourriture interdite, a fortiori, le feu en est plus méritant! » alors j’ai craint que mon corps ne soit nourri par cette bouchée interdite. »
Les Savants musulmans (Que Dieu les bénisse) ont considéré illicite ce que gagnent les personnes suivantes: Le péagiste ou le percepteur des impôts (qui commet des abus) le traitre ; le faussaire ; le chômeur volontaire (celui qui ne cherche pas volontairement à travailler, qui reste oisif( ; l’usurier ainsi que celui qui lui verse ce surplus; celui qui usurpe et dilapide l’argent de l’orphelin dont il est le tuteur; celui qui perçoit une rétribution en échange de faux témoignages ; celui qui emprunte les objets et le nie ensuite ; celui qui se laisse corrompre par des pots-de-vin; celui qui fraude dans les poids et les mesures (dans le commerce) ; le vendeur qui cache les vices et défauts de sa marchandise ; celui qui s’adonne aux jeux de hasard ; celui qui s’adonne à la sorcellerie; le devin qui prétend connaitre le caché ; le sculpteur; la prostituée; les pleureuses professionnelles ; celui qui collecte les dimes injustes; le courtier qui se fait payer de la marchandise sans permission du propriétaire ; celui qui , médisant d’un vendeur, prétend que la somme payée dépasse de loin le prix réel; ainsi que l’homme qui asservit un individu libre, le vend et dispose de son prix! »
On a rapporté que le Messager de Dieu (Paix sur lui) a dit: « On fera venir, au Jour de la Résurrection, des hommes qui possédaient des bonnes actions grandes comme la montagne de Tihama; lorsqu’ils seront présentés (pour le jugement), Dieu réduira toutes leurs oeuvres en poussière, puis ils seront jetés en Enfer : » On lui demanda : comment cela peut-il arriver?! » Il répondit : « C’étaient des gens qui, jadis, priaient, jeûnaient, payaient leur zakat et ont accompli le pèlerinage, cependant, chaque fois, qu’il leur était aisé de disposer de l’interdit, ils ne daignaient pas l’éviter; Dieu a réduit en poussière toutes leurs bonnes oeuvres. »
On a rapporté qu’une certaine personne a vu en rêve un défunt homme pieux de sa connaissance, et lui demanda : « Qu’a fait de toi ton Seigneur ? Il répondit: » Que du bien ! Mais je suis empêché d’entrer au paradis, à cause d’une aiguille que j’avais emprunté et que je n’ai pas rendue à son propriétaire! »
Nous prions Dieu pour qu’Il nous pardonne et nous comble de Sa grâce, qu’Il nous accorde de nous diriger vers ce qu’Il aime et Le satisfait. Il est, certes, Très Généreux, Très Nobles,Compatissant et Miséricordieux, vraiment !
L’auteur
seck cheikh
Un grand bonjour d’abord à mon jeune frère Clédor avec qui je ne me suis pas entretenu depuis l’année 2002, plus précisément au mois de mars, comme nous avions l’habitude de le faire devant notre boutique commune de liberté VI extension.
Clédor fut certes un témoin « privilégié » d’un pan de notre histoire politique, et essentiel sur celui concernant le meurtre de M° Babacar Sèye (rta) qui plongea tous les Sénégalais dans l’effroi et la tristesse, dans la mesure om beaucoup d’entre nous n’avaient jusque-là été témoin direct ou indirect d’un crime politique aussi odieux.
L’esquisse du préambule de ce que sera certainement le livre de Clédor nous enseigne déjà de sa profondeur historique sur des aspects qui avaient été évoqués par la presse du Sénégal, et particulièrement sur ce qui relevait de l’ambiance socialo-économique de ces années 90.
Monsieur Clédor Sème, ne nous rapporterait rien de nouveau s’il ne prenait enfin son courage à deux main pour nous édifier sur l’assassinat de M° Sèye, beaucoup plus que ce qu’il en avait dit dans son entretien fleuve avec mon ami Abdoulatif Coulibaly dans son livre qui fit tant de bruit à sa sortie.
Clédor a-t-il réellement tué M° Babacar Sall, en Compagnie de ses acolytes dont deux sont toujours vivants ?
Monsieur Clédor se tromperait beaucoup en tenant compte de la prescription qui frappe ce crime odieux mais qu’il sache qu’en avouant avoir été l’auteur de cette abomination, c’est lui et sa famille toute entière qui seraient mis au pilori symboliquement, mais dramatiquement par tout un peuple qui exècre l’ignominie, la barbarie. Comme disait la famille du défunt : « De grâce laissons-le reposer en paix jusqu’au jugement dernier » !
A bientôt Clédor!