Le nouveau code de la presse a été réaménagé avec de nouvelles dispositions. Alors qu’à l’origine, dans la mouture ancienne qui devait être soumise à l’Assemblée nationale, la dépénalisation des délits de presse était incluse, dans le nouveau texte par contre, cette disposition n’y figure pas. Et il semble que les journalistes coupables de délits de presse seront justiciables au même titre que les autres citoyens. Autre disposition importante, l’organe de presse va désormais pouvoir disposer du statut d’entreprise de presse dont la constitution est soumise à plus de contrainte. Ainsi, le directeur de publication de l’entreprise de presse va devoir disposer d’au moins 10 ans d’expérience professionnelle, alors que le rédacteur en chef devra justifier d’un minimum de 5 ans d’ancienneté. Par ailleurs, les cartes de presse vont être délivrées par une commission nationale d’attribution présidée par un journaliste qui va délivrer ces sésames qui vont alors faire office de document-référence à la place des cartes de presse maison, informe la Rfm.
actunet.sn