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Commémoration du rappel à Dieu de Baay Cheikh Khady Mbacké, 3ème Khalife de Borom Darou

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C’est ce jeudi 5 janvier 2017 qu’est commémoré le premier anniversaire du rappel à Dieu de Baay Cheikh Khadi Mbacké, troisième khalife de Mame Thierno Birahim Mbacké. L’année dernière, à pareil moment, disciples, descendants de Serigne Touba, amis, sympathisants ont tous convergé vers la cité religieuse fondée par le frère cadet de Serigne Touba Mbacké pour y adorer son Dieu. Baay Cheikh Khady en est le troisième Khalife de Mame Thierno, mais un de ceux qui auront le plus marqué le khalifat par son œuvre, en édifiant et en terminant la construction de la Grande mosquée de Darou Mouhty, tel que souhaité par son vénéré père, et qui aura coûté au total deux milliards de francs.

D’autres édifices sont à mettre à son actif comme le Daaray Kaamil, la maison des hôtes de Borom Daarou entre autres. Dans ces lieux se perpétue une tradition, un récital de Cora hebdomadaire, depuis 1912, année de la fondation de la cité religieuse.

Baay Cheikh aura marqué la communauté islamique par son dévouement, sa discrétion, sa simplicité, par les conditions minimales dans lesquelles il vivait, tournant le dos à toute mondanité. Sa façon de vivre était très proche et souvent comparée à celle de son ami Cheikh Saliou Mbacké, avec qui il a grandi et fondé des lieux d’apprentissage et de propagation de l’islam, dans tout le Sénégal, notamment en milieu sérère. « Un jour viendra où je serai khalife à Touba et vous à Darou, par la grâce de Dieu, lui aurait-il dit un jour, dans les années 50, alors qu’ils visitaient une contrée lointaine, à dos d’âne.
Bayy Cheikh Khady s’appelle en réalité Cheikh Ahmadou Bamba. C’est le fondateur du mouridisme qui l’a lui-même baptisé et lui a donné son propre nom. Et c’est ce qui en fait un personnage à part, d’une mystique religieuse à part, qui vivait dans une case, tout le temps reclus dans son petit village de Ya Dakhar, où il se livrait à l’agriculture et à la lecture du Coran.

Peu d’hommes sur terre ont pu tourner le dos aux joies de ce monde comme il l’a fait, se livrant en permanence à la lecture du Saint Coran et aux enseignements de Cheikh Ahmadou Bamba. Serigne Mame Mor Mbacké, fils de Serigne Mourtada, a une fois de dit de lui, « j’ai perdu mon père, mais j’ai retrouvé en Baay Cheikh un père, parce que je suis sûr qu’il est de la dimension d’un père, à qui je peux confier mon sort ».

Sa sainteté était reconnue par tous les dignitaires soufi de la planète et de partout dans le monde, les hommes sont venus, saluant la dimension exceptionnelle d’un homme vertueux.

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