APRES LE COUP DE COLÈRE DE LA FAMILLE NDIÉGUÈNE DE THIÈS, L’ÉTAT RALLONGE LE RIZ ET LA PREMIÈRE DAME S’OCCUPE DU RESTE
C’est dans les colonnes de «L’As» que la famille Ndiéguène de Thiès avait crié sa colère pour dénoncer «un traitement discriminatoire des familles religieuses par l’Etat». Immédiatement après ce coup de gueule, la réaction des autorités ne s’est pas fait attendre. Si l’Etat a envoyé 2 tonnes de riz supplémentaires, la première dame Marième Faye Sall a dépêché une délégation et le ministre de l’Intérieur a pris l’engagement d’en faire un événement de dimension nationale.
La famille Ndiéguène de Thiès est mécontente du traitement que l’Etat lui réserve dans l’organisation du gamou de Keur Mame El Hadji qui se déroule depuis plus de cent-vingt ans. De Léopold Senghor à Macky Sall, avait déploré le président de la commission d’organisation, la famille Ndiéguène a été toujours laissée en rade par les autorités publiques qui excellent dans le traitement discriminatoire des familles religieuses. Mais après ce coup de gueule, les réactions ont commencé à tomber depuis vendredi et les angles sont presque arrondis entre l’Etat et la famille.
A côté de la Première dame Marième Faye Sall qui a dépêché une délégation comprenant Marème Badiane et Moustapha Cissé Lô, vice-président à l’Assemblée nationale, d’importantes mesures ont été également prises. D’abord, l’Etat a envoyé 2 tonnes de riz supplémentaires en attendant le gamou de l’année prochaine qui sera l’occasion de corriger tous les dysfonctionnements dans ce sens. Depuis qu’Ousmane Ngom était ministre de la Santé et de l’Action sociale dans le gouvernement d’Abdou Diouf, la famille ne recevait qu’en tout 5 tonnes de riz alors qu’il s’agit d’un gamou qui draine beaucoup de monde venant de toutes les régions du Sénégal mais aussi de la sous-région.
Sur la demande de 100 bâches du comité d’organisation, l’Etat n’octroyait que 15 bâches qui étaient déchargées à la gouvernance. Avec ce coup de colère, l’Etat a aussitôt convoyé 20 bâches. Cependant, celles-ci ont été gentiment déclinées par le comité d’organisation, vu les délais très courts qui restent. Pour régler définitivement toutes ces questions, le ministre de l’Intérieur a pris l’engagement de faire de l’évènement un gamou de dimension nationale avec tout cela comporte comme processus de préparation et de mesures concrètes d’accompagnement de la part des pouvoirs publics.
Nos sources révèlent que le chef de l’Exécutif régional était hier à Keur Mame El Hadji pour annoncer que le gamou bénéficiera désormais d’un Comité régional de développement (Crd) spécial et juste après l’édition de cette année, une réunion d’évaluation sera convoquée. Le gamou de Keur Mame El Hadji est l’oeuvre d’El Hadji Ahmadou Baro Ndiéguène né vers 1825 dans le Ndoucoumane.
Il entretenait d’excellentes relations avec les autres guides religieux qui lui rendaient fréquemment des visites d’amitié et de fraternité. Il fut le premier Imam Ratib de Thiès pour avoir dirigé les premières prières de Korité et de Tabaski, notamment à la mosquée Moussanté. Il rendit l’âme en 1936 et c’est son fils El Hadji Mohamed Ndiéguène qui continua son oeuvre de 1890 à 1997. Aujourd’hui c’est son fils Serigne Mounirou Ndiéguène qui est gardien du temple.
lasquotidien
Il faut reconnaître à TOUBA un grand sens de la dignité dans la façon de solliciter l’aide de l’Etat, en mettant la main à la poche avant que l’Etat n’apporte son soutien, qui n’est en fait que son devoir! Il faudrait que les autres fassent pareil avant d’attendre tout de l’Etat, c’est à dire de la cagnotte du peuple. Supposons que chacun des 50 millions de talibés dont se glorifient les Niassènes s’acquittait d’une cotisation annuelle de 10.000 FCFA, ce que cela ferait pour la concrétisation de tos leurs projets ! Le gouvernement du Sénégal serait plus enclin à donner sa part en leur accordant au moins quelques centaines de millions chaque année.
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Où allons-nous ?
Maimoune tu es ridicule dans ton genre !