Moins de 10 jours ont suffi aux limiers de la police de Grand-Dakar, pour mettre la main sur le présumé meurtrier de Bineta Clarisse Mané, la domestique qui avait été violée puis poignardée à son lieu de travail sis aux Hlm, le 15 septembre dernier.
Il s’agit de Mayacine Diop Vito, footballeur de son état, trahi par son téléphone portable trouvé sur les lieux du crime, a-t-on indiqué dans «Le Populaire» de ce mercredi. Sociétaire d’une école de football au stade Léopold Sédar Senghor, il a été interpellé par les éléments de la brigade de la police de Grand-Dakar qui se sont lancés sur la piste du téléphone portable trouvé sur les lieux du crime.
Une piste qui a été fructueuse, informent nos confrères du Pop qui revient sur les actes posés par le mis en cause, après la commission de l’acte délictuel. Et selon eux, Vito, qui avait volé le téléphone portable de la victime, s’était rendu compte, une fois chez lui, qu’il avait oublié le sien sur les lieux du crime.
Par la suite, il s’était tout de suite empressé d’aller à la Sonatel de Thiaroye pour déclarer la perte de son téléphone portable et en profiter pour récupérer sa puce et ainsi bloquer l’ancienne. Ce qui aurait rendu difficile le travail des limiers. Mais, ces derniers ne pouvant accéder au code ont dû craquer le diagramme pour avoir accès au répertoire, indique-t-on dans ledit quotidien.
Le diagramme craqué, les policiers ont ainsi eu accès à la messagerie où ils ont pu lire tous les messages du présumé meurtrier et prendre des contacts de son entraîneur.
Ce dernier a ainsi été entendu. Le domicile du mis en cause situé, les enquêteurs ont fini par se faire passer pour des recruteurs afin de l’alpaguer. Une stratégie qui a marché, d’autant que, joint par téléphone, il a mordu à l’hameçon des enquêteurs qui s’étaient fait passer pour des recruteurs.
Arrêté, il est passé aux aveux, indique le Pop, qui note qu’en réalité le mobile du crime serait «une agression».
Le Populaire