XALIMA NEWS – Selon le directeur général des Finances, Mamadou Moustapha Bâ, à ce jour, 1.910,3 milliards de FCfa, soit 51,23 % de niveau de concrétisation des engagements pris lors du Groupe consultatif de Paris, ont été déjà mobilisés
Faisant le point sur la mobilisation des ressources, le directeur gé- néral des Finances au ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, Mamadou Moustapha Bâ, révèle qu’en ce mois de juillet, 2015, 82 conventions de financement ont été signées avec 24 partenaires pour un montant global de 1.910,3 milliards de FCfa, soit 51,23 % de niveau de concrétisation des engagements pris lors du Groupe consultatif de Paris, tenu en février 2014.
M. Bâ s’exprimait, hier, à l’occasion d’un atelier de partage organisé par la Maison de la presse, sur le thème « La place et le rôle de la presse dans le Plan Sénégal émergent » entre journalistes et trois hauts fonctionnaires qui ont participé à l’élaboration du Pse.
Selon le directeur général des Finances, à ce rythme, d’ici à cinq ans, on va dé- passer le montant de toutes les conventions de financement conclues au Sénégal entre 2000 et 2011 (3.799 milliards de FCfa). Cohérence avec les priorités du Pse Ce qui, dit-il, montre l’adhésion des partenaires techniques et financiers au Pse, précisant que la dette reste maîtrisée.
Ces financements sont répartis entre les six secteurs prioritaires du Pse : les infrastructures de transport (environ 600 milliards de FCfa), l’agriculture (environ 300 milliards de FCfa), l’énergie (un peu moins de 300 milliards de FCfa), l’hydraulique et l’assainissement (250 milliards de FCfa), la santé (environ 180 milliards de FCfa) et l’éducation et la formation (100 milliards de FCfa).
Ce qui montre une « cohérence totale » et un alignement sur les priorités du Pse, y compris dans l’élaboration du budget. Cependant, pour le directeur de la Planification et des Politiques économiques, Pierre Ndiaye, il y a un certain nombre de risques qui, s’ils ne sont pas pris en compte, pourraient compromettre la mise en œuvre du Pse. Il cite l’appropriation du plan par les populations, la mise en œuvre des réformes (pour libérer le potentiel de croissance et permettre au secteur privé de s’épanouir), l’environnement international et surtout la question de l’énergie. A ce sujet, Ibrahima Wade annonce que 210 mégawatts supplémentaires seront versés dans le réseau d’ici à 2016. Seydou KA
120 mégawatts de plus dans le réseau d’ici à 2016
Après la cérémonie d’ouverture, les panélistes sont revenus, à travers leurs présentations, sur la philosophie du Pse et l’Etat d’avancement des différents projets et réformes phares.
A cet effet, Ibrahima Wade, directeur général du Bureau opérationnel de suivi (Bos) du Pse, a indiqué qu’un premier paquet de quatorze projets et quatre réformes ont été lancés.
« Hormis le projet d’exploitation du fer de la Falémé et le projet de port minéralier de Bargny, qui sont en phase d’étude, tous les autres projets connaissent un niveau d’exécution satisfaisant», informe-t-il. Selon le directeur général des Finances, Mamadou Moustapha Bâ, le démarrage de l’exécution de ces projets a contribué à booster la croissance en 2014.
Le Soleil
La litanie des mensonges se poursuit. C’est quoi déjà « mobilisés » ? C’est le nouveau mot qu’ils se sont choisi.
Et pourtant, allez consulter ces liens:
http://lactualite24.com/article/230058/stephane-le-foll–plus-de-22-000-eleveurs-sont-au-bord-du-depot-de-bilan
http://www.businessbourse.com/2015/07/12/le-departement-du-rhone-doit-trouver-en-urgence-50-millions-deuros-sous-peine-de-faillite/
http://france3-regions.francetvinfo.fr/languedoc-roussillon/aude/la-mairie-de-davejean-vend-sa-piscine-sur-leboncoinfr-765626.html
Et la question à se poser est de savoir si l’on peut continuer d’avoir, chaque jour, des preuves que nos bailleurs rêvés sont en crise, et continuer de croire que même quand ils n’ont pas à manger ils vont nous secourir. Et ce au moment où ils exécutent, sans aucune pitié, la Grèce, mille fois plus proche d’eux que nous. Il est trop gros le rêve.