Photo: Emile Zola Coly
Selon le Secrétaire Général du MFDC, cet Emile Zola Coly serait à Dakar depuis peu, en attente d’une audience à la présidence de la République, où il lui serait alors donné de parler au chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade, au nom de Messieurs César Atoute Badiate et Salif Sadio, tous deux chefs de guerre du MFDC, ainsi qu’à mon nom.
Jean-Marie François BIAGUI a fait savoir que «cette audience à la présidence de la République serait également l’occasion pour Emile Zola Coly de témoigner, au président Wade, et à notre nom, de son aversion pour Monsieur Farba Senghor, le «Monsieur Casamance» de Me Abdoulaye Wade, que, du reste, par un heureux concours de circonstances dont Dieu seul dispose du secret, je ne connais ni de près ni de loin, malgré son omniprésence sinon son omnipotence dans le dossier casamançais» a-t-il-confié. Et d’expliquer: «tout au plus, serais-je peut-être en mesure de reconnaître M. Senghor si je venais à le croiser dans la rue, pour l’avoir vu à la télévision et avoir découvert sa photo dans la presse».
Précisant que ses propos ne consistaient aucunement à défendre qui que ce soit, sous aucun prétexte, le secrétaire général du MFDC a reconnu être «ulcéré à l’idée que l’on puisse si banalement et si inconsidérément brocarder un tiers pour ce qu’il est et à cause de ses méthodes, notamment en se prévalant, soi-même, de la même personnalité et en usant, soi-même, des mêmes méthodes que lui».
Il est d’avis qu’ «Emile Zola Coly se veut le «Farba Senghor» du MFDC. C’est tout à son honneur». Cependant, dit-il, au contraire de M. Senghor qui est l’homme à tout faire de Me Abdoulaye Wade, voulu et désigné comme tel par celui-ci, à ce jour, Emile Zola Coly ne jouit d’aucune espèce de proximité avec le secrétaire général du MFDC, ni même avec les plus proches collaborateurs de ce dernier.
Pour rappel, Emile Zola Coly avait déclaré dans une interview réalisé par le journal Kotch que «le MFDC ne voulait plus que Farba Senghor s’implique dans le dossier de la Casamance. Le Mfdc a fixé des préalables qu’il va livrer confidentiellement au président de la République. Ces préalables s’articulent autour de trois points qui seront dévoilés uniquement au chef de l’Etat».
On ne sait plus où donné de la tête avec la multitude de intervenant dans le conflit casamançais. Il y a un jeu d’intérêt tellement flagrant qu’il frise le sadisme à partir des années 90. On parle de négociation, mais apparemment il manque de cohésion à la fois dans le camp du gouvernement comme celui des rebelles. Quel est l’objet de la négociation? Qui sont les acteurs? La justification? Les modalités?Le lieu? Qui sont les véritables bénéficiaires de la guerre?
DES NEGOCIATIONS BIAISEES
On ne sait plus où donné de la tête avec la multitude de intervenant dans le conflit casamançais. Il y a un jeu d’intérêt tellement flagrant qu’il frise le sadisme à partir des années 90. On parle de négociation, mais apparemment il manque de cohésion à la fois dans le camp du gouvernement comme celui des rebelles. Quel est l’objet de la négociation? Qui sont les acteurs? La justification? Les modalités?Le lieu? Qui sont les véritables bénéficiaires de la guerre?