XALIMANEWS- ‘interview entre le défenseur de la chloroquine et le journaliste pugnace promettait des étincelles. Il y en a eu. Ce jeudi 25 juin, Didier Raoult était l’invité de Jean-Jacques Bourdin sur RMC/BFMTV.
L’échange a donné lieu à des à moments tendus entre les deux hommes, notamment lorsque Jean-Jacques Bourdin reprend des propos de Didier Raoult: « Vous avez dit (…) on n’a pas soigné les gens’. C’est-à-dire que vous affirmez que des médecins ont tué des patients. S’ils n’ont pas soigné », demande d’abord le journaliste sur un ton qui va crescendo.
Alors que Didier Raoult accuse le journaliste de faire des déductions, ce dernier insiste. « Mais n’est-ce pas insultant à l’égard des soignants, des familles de victimes. Ça a choqué », ajoute-t-il peu après.
Le médecin s’agace alors face à ce qu’il estime être une interprétation de ses déclarations, assurant qu’à Marseille il est extrêmement populaire. « C’est moi qui soigne, c’est pas vous. Vous avez déjà soigné quelqu’un dans votre vie? Vous avez sauvé quelqu’un dans votre vie? Alors calmez-vous », répète-t-il tout en demandant à Jean-Jacques Bourdin « de ne pas lui apprendre la médecine ».
Alors que l’échange se poursuit, chacun campant sur ses position, Didier Raoult menace de se lever et de s’en aller. « Je vais me lever et m’en aller, donc vous écoutez ce que je vous dis (…) Si on s’en fout tous les deux on peut partir tous les deux ». Le médecin se lève finalement alors que Jean-Jacques Bourdin tente de le rattraper: « j’ai des questions à vous poser ». Finalement l’infectiologue se rassoit finalement.
Peu après cet échange houleux, Jean-Jacques Bourdin tente de calmer le feu et fait même machine arrière.
Moment complice
En dépit de ce moment tendu, les deux interlocuteurs se sont parfois montrés cordiaux voire même amicaux sur certains points. Quand le médecin fait tomber un objet de sa poche, Jean-Jacques Bourdin se montre rassurant: » Laissez, c’est pas grave, c’est pas grave ».
Un peu plus loin, le journaliste interroge Didier Raoult sur l’éventualité d’entrer en politique. Alors que ce dernier assure qu’il n’envisage rien de tel, l’intervieweur laisse éclater un rire et sourit: « ils viennent tous vous voir ». Et alors que le médecin insiste sur le fait qu’il ne va pas changer de métier à son âge, Jean-Jacques Bourdin glisse presque complice: « Ca nous fait un point commun alors ».
Source : Le HuffPost