Lors de la rencontre du conseil des ministres, hier, le président de la République qui a eu écho des voix qui se sont élevées pour demander le départ du ministre de l’Energie, a affirmé que c’est ignorer les efforts que ce dernier est en train de déployer que de réclamer sa démission. Par ailleurs, Me Wade a dans son collimateur, des fonctionnaires de la Direction des bourses qui, selon lui, bloquent le processus de bancarisation.
Comme on s’y attendait, l’affaire des délestages s’est invitée hier lors de la rencontre du conseil des ministres. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ceux qui, même au sein de la majorité, demandaient le départ du ministre de l’Energie, Samuel Sarr, viennent de recevoir un cinglant désaveu de la part du chef de l’Exécutif. Me Wade a déploré le fait que des gens qui « ignorent tous les efforts déployés par le ministre de l’Energie » demandent son départ. Il a dit néanmoins comprendre les populations qui ne connaissent que les résultats, avant de révéler qu’un plan général est en cours pour mettre fin aux délestages.
Il faut dire que des sources avaient déjà confié à « L’As » les multiples contacts téléphoniques entre le Président Wade et son ministre de l’Energie alors que les délestages faisaient fureur. Ces propos du chef de l’Etat interviennent au moment où, selon le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur en conseil, des traces d’acide ont été découvertes dans le fuel mis en cause.
D’un autre côté, Me Wade s’est encore prononcé sur les retards notés dans la bancarisation des bourses. Et c’est pour flinguer à bout portant puisque le chef de l’Etat considère que ces blocages sont l’œuvre de fonctionnaires en service à la Direction des Bourses que cette bancarisation n’arrange pas. Aussi, a-t-il donné comme délai le 15 août prochain, pour que cette situation soit décantée. « Il est très remonté », confie un officiel. Le Président s’est aussi interrogé sur les défaillances des mairies en matière de gestion de l’éclairage public et du ramassage des ordures. Concernant l’affaire Hissène Habré, abordée lors du sommet de Kampala, Me Wade a affirmé que le Sénégal se lavait les mains de la gestion des finances de ce procès.
Cheikh Mbacké GUISSE
lasquotidien.info
Même si on fait des efforts, sans résultats, on doit dégager!!
A mort Samuel!!!
Tu ne mérites pas ton salaire!!