La présidence du Conseil économique, social et environnemental (CESE) continue de faire l’objet de toutes les convoitises. Après les candidats annoncés, notamment Jean-Paul Dias, Mbaye Ndiaye et Aminata Tall, c’est au tour de l’UDS/Innovation de la réclamer pour sa secrétaire générale, Mme Zahra Iyane Thiam Diop.
Ce n’est pas encore gagné ! Nous ne paraphrasons par le footballeur ivoirien, Didier Drogba, dont le livre est ainsi titré. Nous lui empruntons juste le terme, pour faire remarquer que la présidence du Conseil économique, social et environnemental (CESE), nous lui empruntons juste le terme, pour faire remarquer que la présidence du CESE n’est pas encore acquise pour Mme Aminata Tall, même si le président Macky Sall la lui a promise. «A l’issue de sa réunion hebdomadaire et après plusieurs concertations avec les responsables départementaux, lit-on dans un communiqué reçu par lesenegalais.net, l’UDS/Innovationa décidé de porter à la connaissance du Chef de l’Etat, Macky Sall, son souhait de voir son Secrétaire général, Mme Zahra Iyane Thiam Diop à la tête du Conseil Economique, Social et Environnemental».
Clair et net : cet allié veut sa part du gâteau. «L’ambition de l’UDS/Innovation, explique le communiqué,se fonde essentiellement sur les promesses de rupture que le Président Macky Sall veut apporter à la marche de notre Nation ; celles d’impliquer de façon inclusive et démocratique, tous les représentants des composantes de la société sénégalaise à la gestion des institutions de la République». A ce titre, poursuit le parti de Mme Diop, «ce serait une très grande avancée démocratique de porter une représentante de la jeunesse et de surcroît femme, à la tête de la dernière institution de l’Etat à pourvoir».
Demba Sarr, le signataire du communiqué, précise que c’est là, «une approche qui militerait en faveur de l’équilibre des genres, quand toutes les institutions de la République (Cour Suprême, Conseil Constitutionnel, gouvernement, Assemblée nationale) ont actuellement à leur tête des hommes tous nés bien avant les indépendances». En plus, ajoute-t-il, «le CESE, dans notre vision, ne devrait plus être enfermé dans un carcan politicien où les intérêts particuliers déterminent le choix des personnes. L’Institution doit plutôt être motivée par le souci de redorer le blason de notre pays et de faire en sorte qu’il retrouve sa place originelle de leader et de pionnier de l’Etat de droit en Afrique».
C’est fort de toutes ces considérations, indique M. Sarr, «que nous nourrissons l’ambition légitime de voir notre Secrétaire Générale à la tête de cette institution parce que animée par la conviction d’avoir l’envie, l’énergie et la compétence nécessaires pour lui donner toute la substance, l’éclat et l’adhésion populaire qu’elle mérite».
SERIGNE MOUR DIOP