Rien n’est sorti de la rencontre entre le chef du gouvernement et les cabinets ministériels concernés par le Conseil présidentiel sur l’investissement. Après 4 tours d’horloge de discussions, la directrice de l’Apix a juste expliqué qu’il s’agissait d’une réunion préparatoire du conseil présidentiel sur l’investissement.
Malgré quatre heures de pied de grue à la primature, les journalistes sont restés sur leur faim. Après la réunion sur le conseil interministériel sur l’investissement, le Premier ministre ne s’est pas prononcé sur la teneur des discussions, encore moins sur les décisions arrêtées à l’issue de la rencontre. Souleymane Ndéné Ndiaye a « préféré gardé la primeur de l’information au chef de l’Etat et donner aux journalistes rendez vous à lundi ».
C’est finalement sur Aminata Niane que les journalistes vont se rabattre. Peu prolixe, la directrice de l’Apix expliquera que cette rencontre était une séance préparatoire au cours de laquelle l’ensemble des structures concernées ont fait l’état d’avancement des dernières recommandations du Président sur la question. L’ensemble des points évoqué fera l’objet d’un rapport qui sera soumis au chef de l’Etat. La rencontre d’hier s’inscrit dans une dynamique d’allègement des travaux le jour j. « Le Premier ministre a préféré prendre une semaine d’avance pour travailler sur le sujet et préparer les rapports, plutôt que de faire comme d’habitude une rencontre qui s’étale sur toute une journée. C’est-à-dire que le 14 juin prochain, le chef de l’Etat va rencontrer uniquement le secteur privé. L’audience entre les ministres concernés et le chef du gouvernement ayant déjà été tenue », a dit Mme Niane. Sans entrer dans les détails Aminata Niane a affirmé qu’il y’a eu des progrès sur certains critères du « Doing business » avant de reconnaitre que sur certains aspects il y’a encore des efforts à faire.
A propos de la généralisation annoncée des contrats à durée déterminée « le débat est toujours d’actualité » révèle la ministre conseillère. Aminata Niane ajoute qu’il s’agit d’une « négociation globale sur une modernisation de la législation du travail afin de permettre aux jeunes de trouver du travail ». Pour l’instant « les discussions se poursuivent au sein du comité national pour le dialogue social », conclut-elle.
(Stagiaire)
sudonline.sn