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Construction d’une fonderie d’or à l’Ucad : Ces dangers qui guettent étudiants, professeurs et personnels administratifs

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Avec la construction d’une fonderie d’or en face du Centre d’études des sciences et techniques de l’information, c’est à de réels dangers qu’étudiants, professeurs et personnels administratifs sont exposés. Une agression dénoncée par le Syndicat autonome des enseignants du supérieur qui promet de rendre coup pour coup toute action visant la spoliation du domaine universitaire.

L’affaire est suivie en haut lieu, les enjeux sont énormes. Même si les émissaires chargés de veiller sur les travaux font croire à une réhabilitation des locaux du Bureau de recherches géologiques et minières (Brgm), ils ont tout faux, selon les enseignants du Syndicat autonome des enseignants du supérieur (Saes). Pire, cela se fait, semble-t-il, à l’insu du recteur de l’université. ‘La vérité est qu’il s’agit bel et bien d’un projet de construction d’une fonderie d’or avec les menaces sanitaires et les nuisances environnementales graves que cela pourrait engendrer chez les étudiants, les enseignants/chercheurs et le personnel administratif’, renseigne le bureau national du Saes à travers une déclaration faite lundi dernier.

Hormis les dangers sur la santé humaine, les risques d’agression et de vol liés à la présence de l’or et sa transformation dans un cadre inapproprié vont s’accroître. Et malgré les actions menées par la directrice du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti) avec une note d’information à l’endroit du bureau national du Saes mais aussi du Conseil restreint de l’Ucad, le Saes regrette ‘l’attitude, pour le moins simpliste, du recteur de l’université’. Abdou Salam Sall s’est juste contenté de dire ‘qu’il n’était pas au courant tout en soutenant que l’Ucad détient bel et bien le titre foncier du terrain concerné’.

En examinant la note d’information de la directrice du Cesti, diffusée le 10 mai 2010 concernant la destruction d’un vieux bâtiment en face des locaux du Cesti, les enseignants du supérieur n’ont pas manqué de se rappeler l’affaire de la Cité des enseignants, située à Fenêtre Mermoz. Au mois de mai 2009, la direction générale des Impôts et Domaines s’était arrogé le droit de construire un bâtiment sur le terrain de la seconde phase de la deuxième Cité des enseignants du supérieur, sise à Fenêtre Mermoz ; alors que le gouvernement tardait à trouver des moyens pour engager la phase d’achèvement des travaux dont il ne reste que 20 %.

En tout état de cause, que ce soit pour le bâtiment de la direction des Impôts sur le site de la deuxième cité ou pour celui du Brgm, ‘la politique du fait accompli ne passera pas’, tranchent les enseignants du supérieur. Selon eux, ’le site sis à Fenêtre Mermoz est et restera la propriété du domaine universitaire : on pourrait en faire des bureaux ou le destiner à tout autre usage utile à notre communauté’. ‘Pour le Brgm, on pourrait y construire des salles de cours dont nous avons, présentement grand besoin pour nos étudiants’, lancent-ils.

Fort motivés, les enseignants appellent à la mobilisation de leurs collègues afin que cesse définitivement : ‘cette politique de mépris du corps des enseignants du supérieur et que soit mis un terme à cette volonté sournoise de spoliation et de déprédation des terres du Domaine universitaire’. Désormais, le Saes rendra coup pour coup et aucune agression ne sera plus tolérée ou passée sous silence ! La patience ayant des limites, alors les enseignants crachent : ‘trop c’est trop !’.

Amadou NDIAYE

walf.sn

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