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continuer avec le Président WADE ou se séparer de lui

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COMMUNIQUE DE PRESSE

 

Pour répondre au questionnement « continuer avec le Président WADE ou se séparer de lui », la Direction du PRC a conclu ses réflexions en cours depuis quatre mois.

Celles-ci sont consignées dans le document ci-après appelé « DECLARATION D’OCTOBRE DU PRC »

Dakar le 26 Octobre 2011.

 

DECLARATION D’OCTOBRE DU PRC

 

 

Tout au long de l’Alliance nouée avec le Président Wade, notamment à différents moments charnières, la Direction du PRC a eu à examiner la lancinante  question : continuer ou se séparer ?

Le PRC a fini de trancher cette question majeure, dans la fidélité à sa ligne philosophique et politique.

Une immense attente a habité les Sénégalais qui ont lutté pendant quarante ans pour obtenir une alternance politique à la tête de l’Etat.

Cette alternance obtenue le 19 mars 2000 commencera rapidement de décevoir les attentes des Sénégalaises et des Sénégalais quant aux transformations qualitatives dans les domaines politique, social, économique et éthique.

D’abord le Président Wade s’attaqua violemment  à la Coalition qui lui permit de conquérir le pouvoir, en se séparant du principal artisan de sa victoire, Moustapha NIASSE, des concepteurs de l’alliance autour de lui au premier tour ensuite. Ce faisant, il se délia des engagements politiques qu’il souscrivit pour donner libre court à ses errances politiques.

Ensuite, le Président Wade se laissa gagner par la fumeuse légitimation théorique et politique de la transhumance politique, dont la conséquence première fut de recycler et d’assurer l’impunité à ceux qui s’étaient rendu coupables de prévarication et  de détournement de biens sociaux publics sous le défunt régime. Et ce fut le point de départ l’enrichissement sans cause  et sans précaution et de l’instrumentalisation de la Justice.

Ces deux actes politiques majeurs, la cassure de l’alliance victorieuse et la transhumance, sont la base solide de la gestion politique, économique et sociale de l’Etat sénégalais par le Président Wade au cours des douze ans de son magistère. Ils forment la trame logique explicative de tout le reste.

La première conséquence pérenne découlant des deux actes premiers et concomitants du régime du Président Wade est l’atteinte la plus grave portant sur la défiguration des valeurs, des symboles et des principes sans lesquelles aucune société ne saurait s’organiser durablement et affronter dans les meilleures conditions les ajustements inévitables de la vie.

Des antivaleurs ont été constamment proclamées et assumées par le Président de la République, personne centrale de la République, de la vie économique, politique, sociale et morale dans un pays.

Tous les symboles sacrés sur le socle desquels se construit une nation ont été agressés et transfigurés dans une folle entreprise crypto- personnelle.

La famille du Président a été placée au cœur de la République, de l’Etat et de l’économie.

Le Président a opposé comme personne avant lui les confréries musulmanes entre elles d’une part, les musulmans et les chrétiens d’autre part. Il a agressé les uns et les autres. Il s’est immiscé dans des débats portant sur la foi des croyants alors qu’il n’a reçu aucun mandat du peuple sénégalais à ce sujet.

Il a exposé gravement la cohésion nationale à travers des réformes administratives politiciennes et électoralistes et envisagé de défigurer la cohésion historique de plusieurs espaces nationaux.

Le Président n’a pas toujours agi avec sérénité et responsabilité dans l’abord de plusieurs questions politiques, sociales, religieuses, économiques et diplomatiques.

La gestion des rapports du Sénégal avec les pays limitrophes a souvent manqué de vision et de compétence.

Le traitement du dossier du conflit en Casamance est l’expression et l’illustration de la philosophie gestionnaire brouillonne du Président de la République des affaires de l’Etat.

L’Armée, la Gendarmerie et la Police, instances spécialisées de l’Etat en matière de sécurité et de sûreté, ont été souvent marginalisées  dans la conduite de la gestion du conflit en Casamance.

Le bateau le Joola, construit à la va vite et sans respect de toutes les normes en la matière sous l’ancien régime, exploité sans respect de la sécurité par l’ancien et le nouveau régimes, a sombré le 26 Septembre 2002. Ce drame dans la crise en Casamance, a profondément traumatisé la nation entière et a été une occasion exceptionnelle ratée par le Président de la République pour engager le pays dans une profonde introspection nationale pour un retour aux fondamentaux dans la conduite de l’Etat, de l’Administration et de la société, pour une véritable renaissance multiforme.

Au contraire, la mémoire de nos morts ensevelis à jamais dans les profondeurs de l’océan, a été constamment insultée et vénalisée. La chaine des responsabilités a été escamotée avec maestria. Personne n’a répondu de ses responsabilités et de ses actes devant la Justice !

Alors au moins, en attendant que le procès de la tragédie du « Joola » se tienne au Sénégal, la date du 26 septembre devrait être déclarée journée nationale de la mémoire, parce que la nation doit garder, avec émotion et vigilance, la mémoire des principales étapes de son développement.

La parole de notre Président est jugée par l’intéressé comme monnaie de singe. Il se parjure à répétition sans hésitation devant la totalité du peuple sénégalais et devant la communauté des nations. Et le « wax waxeet » de juillet 2011 est déjà entré dans la littérature politique mondiale.

Quel modèle le Président Wade laisse-t-il au peuple sénégalais et particulièrement à sa jeunesse et à son intelligentsia? Quelle image donne-t-il de la politique et des hommes politiques ? Quelles valeurs laissera-t-il à ceux qui lui survivront ?

Faut-il après cela parler de la gestion de l’Etat, du bilan économique et social de l’Alternance ?

Oui, il faut en parler, même brièvement.

Les pertes matérielles, si importantes soient-elles, sont dérisoires en comparaison et en face de la perte des valeurs fondatrices du contrat social. Cependant, il est obligatoire d’en parler.

Le pillage de l’Etat a été porté à un niveau de sophistication et de banalisation qui n’a rien à envier aux pratiques de l’ancien régime. Chaque jour que Dieu fait, la Presse révèle des affaires scabreuses entrainant des pertes incommensurables pour la communauté nationale.

Des ressources phénoménales ont été détournées sans précaution et sans peur.

Plusieurs observateurs considèrent que notre pays est devenu  une plate forme de trafics en tous genres et de blanchiment d’immenses sommes d’argent, ce qui finit par inquiéter tous nos partenaires extérieurs, leurs services de sécurité et leurs forces armées.

L’impunité, portée à un niveau rarement atteint dans le passé, est assurée aujourd’hui à tous les suppôts du régime, alors que d’honnêtes entrepreneurs ont été combattus, emprisonnés et leurs outils de travail faisant vivre des milliers de Sénégalais ont été détruits. Le favoritisme et l’intouchabilité sont devenus une marque de fabrique du régime du Président Wade.

Les marchés publics sont l’occasion et l’objet de détournements  éhontés. Et quand l’Agence de régulation des marchés publics (ARMP) fait son travail en appliquant les règles édictées, celles-ci sont modifiées pour couvrir et garantir les détournements.

Pour des motifs de trésorerie obscurs, peut-être en rapport avec les élections et une urgence non signalée, la Sonatel et les entreprises de télécommunications passent sous les fourches caudines du Président Wade.

Dans tous les domaines où la furia présidentielle se heurte aux règles, celles-ci sont purement et simplement bafouées ou modifiées. De même, les lois sont changées dés qu’elles s’avèrent un corset pour le Président, y compris quand elles sont une transposition du droit communautaire.

La boulimie foncière se passe de commentaire. Les symboles les plus navrants en sont la transfiguration du CICES et le charcutage des impenses de l’Aéroport L. S. SENGHOR. Qu’en sera-t-il dans la réalité des espaces fonciers libérés par l’Armée française ? Le bradage des terres rurales par dizaines de milliers d’hectares, partout à travers le pays, prépare les sanglantes jacqueries du futur prochain.

Dans beaucoup de  domaines, il y a eu des initiatives audacieuses, mais brouillonnes et hâtivement pensées et encore plus hâtivement mises en œuvre avec les résultats que l’on sait. En définitive, elles se révéleront dévoreuses de ressources publiques et désorganisatrices de l’action gouvernementale et administrative.

Si le budget de l’Etat a été porté à des niveaux très importants, la question fondamentale demeure: quelles en furent les destinations, les résultats et avec quelles pertinences?

Sous ce rapport, avec moins, on pouvait mieux réussir pour faire avancer le pays vers l’émergence.

Se cantonner donc à égrener le chapelet des chiffres et des réalisations n’a aucun sens.

Le sens est à chercher dans la cohérence de l’action en rapport avec les moyens mobilisés et les opportunités non saisies.

Sous le magistère du Président Wade, le Gouvernement a été conduit, en attendant la fin des quatre mois qui nous séparent de la campagne électorale, par six « Premier ministre ». Une pléthore de ministres d’Etat et ministres a peuplé la galaxie wadienne en douze ans. Une dévalorisation de la fonction ministérielle, une instabilité dans la configuration et les missions des ministères, des Ministres sitôt nommés sitôt démis, un dépouillement de la fonction au profit d’une kyrielle d’agences taillées sur mesures et sur intérêt, voilà le modèle que le Président  Wade va léguer à sa succession.

L’Assemblée nationale, traitée sans ménagement comme une banale chambre d’enregistrement, a été chambardée pour des règlements de compte. Le Président de l’Institution a été chassé  pour des raisons politiciennes et des Députés ont été violemment et illégalement défenestrés.

La candidature du Président Abdoulaye WADE à l’élection présidentielle de 2012, de sa proclamation il y a trois ans à maintenant, n’a jamais été endossée par le PRC.

Le PRC a toujours considéré qu’il était inconvenant de la part d’un Président de la République de se lancer en campagne électorale trois ans avant la fin de son mandat. Mettre le pays en campagne électorale permanente à cette échéance est proprement irresponsable et coûteux pour l’activité économique et administrative du pays.

N’agissant pas en qualité de constitutionnalistes ou de juges du Conseil constitutionnel livrant une délibération, le PRC est cependant intéressé et interpellé par le débat et la mobilisation en cours sur la légalité de la candidature du Président Wade.

La finalité de la constitution n’est pas en elle-même. Elle réside dans la protection et la transformation du tissu national et de l’Etat, dans la cohésion de la société, dans la paix et dans le dynamisme démocratique, économique, intellectuel, social et spirituel du pays. Quand cette finalité là est en cause, la constitution est à reconsidérer.

La société n’est pas au service de la constitution et du ou des gardiens de celle-ci. La constitution, son gardien et ses juges sont au service de la société.

Le débat sur la constitution et sur la candidature du Président de la République Abdoulaye Wade a,  à nos yeux, au moins un double intérêt.

D’une part, la constitution doit être réécrite et profondément modifiée pour résoudre les problèmes centraux qui se posent à l’évolution de la société depuis cinquante ans : le régime politique, les institutions et leurs rapports, la durée et le nombre de mandats d’un Président de la République, les pouvoirs décentralisés dans leurs rapports avec le pouvoir d’Etat central, l’indépendance de la Justice, la sacralité du vote des citoyens pour tous les niveaux de l’Etat.

D’autre part, la candidature du Président Abdoulaye Wade pose brutalement la question du très vieil âge dans le pouvoir politique et dans la société. Cette question doit être tranchée audacieusement dans la prochaine constitution, au regard de l’expérience concrète du Sénégal.

Dans cette nouvelle constitution de l’avenir, le référendum doit être exclusivement du ressort du peuple s’exprimant par vote direct du corps électoral national. C’est une des voies les plus radicales de sanctuarisation de la Constitution.

Quant à l’Assemblée nationale, cette institution n’a pas joué un rôle majeur dans l’édification de la nation sénégalaise. Pendant cinquante ans elle a été totalement dominée par le pouvoir présidentiel.

A la suite d’un demi-siècle d’effacement, il est urgent de faire de l’Assemblée nationale le reflet véritable et l’un des centres de promotion et de protection de la démocratie et de la défense des intérêts de la collectivité nationale. Sans cette réforme audacieuse et révolutionnaire, aucune autre réforme institutionnelle majeure, notamment l’indépendance de la Justice, ne se traduira dans la réalité comme une avancée.

Selon notre vision et les leçons à tirer du demi-siècle de vie indépendante du Sénégal, pour une longue période historique, seule l’élection des Députés à la proportionnelle nationale intégrale, avec un bulletin unique, pourrait instaurer l’Assemblée nationale comme un des véritables centres du pouvoir politique pour faire face à un pouvoir exécutif quel qu’il soit. La stabilité politique, en réalité hégémonique depuis cinquante ans, toujours invoquée pour retenir des modes de scrutins produisant régulièrement des chambres « introuvables » ailleurs dans le monde n’a assuré ni le développement, ni le renforcement de la démocratie, ni la bonne gouvernance, ni l’amélioration significative et généralisée du bien être social. A la place, il convient de s’orienter vers la stabilité politique négociée qui découle nécessairement de la proportionnelle nationale intégrale.

Les élections étant par nature des enjeux de pouvoir, il convient d’en confier l’organisation et la supervision à une instance indépendante du Président de la République, du Gouvernement et de l’Administration, tirant sa légitimité de la constitution.

Le Code électoral doit être, tout autant que la Constitution, refondé, stabilisé et équitable.

La candidature du Président Abdoulaye Wade pose crûment la question de la place et du rôle du troisième âge dans notre société.

Dans son aspect de  question sociétale, elle ne saurait être tranchée administrativement. Le débat à ce sujet prendra le temps nécessaire.

C’est  dans le rapport aux charges publiques, administratives ou électives, que la question s’est convoquée dans le débat.

Un pays a besoin de changement régulier à sa tête. La respiration démocratique est à ce prix.

Pour le PRC, un Président de la République ne doit pas passer plus dix ans à la tête du pays. Et pour ce, le PRC s’inscrit dans un mandat présidentiel de cinq ans, renouvelable une seule fois. Mieux, à la veille de l’échéance de Février 2012, le PRC propose au pays que ce qui précède soit inscrit dans la Constitution à venir sous le sceau de l’inaltérabilité, comme l’est la forme républicaine de l’Etat.

Tout dans l’exercice et le contenu du pouvoir politique est lié à la question cruciale de la durée de la présence à la tête de l’Exécutif, à la possibilité d’alternances régulières et régulatrices et de contrôles, y compris a postériori des gestions passées, pour au besoin en saisir la justice. Sinon l’impunité règnera indéfiniment.

Le PRC considère également que la présente situation du pays exige qu’une question soit tranchée : l’âge limite de maintien à la tête de la Présidence de la République.

Le Sénégal ne doit plus reproduire l’exemple d’Abdoulaye Wade à sa tête.  Le débat pour la limitation  de l’âge à la tête de l’Etat ne doit pas être tabou et aucun homme âgé ne devrait s’en offusquer.

Ce qu’il faut fixer, parce que c’est la chose la plus simple d’entre toutes, c’est l’âge de départ de la Présidence de la République. Quand on arrive à cet âge, on quitte obligatoirement la fonction présidentielle, peu importe le temps du mandat qui reste à courir. De nouvelles élections sont organisées pour élire le successeur.

Le PRC suggère que l’âge limite d’un Président de la République en exercice soit fixé en référence aux corps dits les plus prestigieux de la fonction publique sénégalaise. Ainsi, la fonction présidentielle s’inscrirait dans une plage avec des âges plancher et plafond. Cette innovation devrait aussi concerner toutes les fonctions politiques électives.  Ces propositions de bon sens devraient mettre tous les Sénégalais d’emblée d’accord, dans une société où la jeunesse prédomine largement.

Le PRC propose également qu’il soit mis fin à la vampirisation des ressources publiques et que, sans cruauté et sans complaisance, la justice s’applique à tous avec rigueur pour que définitivement le Sénégal tourne le dos à la longue ère cinquantenaire de l’impunité.

Le PRC rend un hommage déférent au peuple du 23 juin 2011 qui a ruiné les projets du Président de transmission dynastique ou clanique du pouvoir d’Etat suprême.

 

Pour conclure :

  1. 1.      En raison, entre autres :
  • de la dégradation des valeurs fondamentales qui forment le socle de toute société ;
  • du bilan matériel très nettement en deçà des moyens engagés ;
  • de l’instrumentalisation politicienne des institutions de l’Etat et de l’administration ;
  • du placement de la famille présidentielle au coeur de l’Etat et de l’Administration;
  • de la patrimonialisation de l’Etat ;
  • de l’instrumentalisation des religions et des confréries ;
  • de la dégradation de l’image et de la place du Sénégal dans le concert des nations ;
  • de l’âge trop avancé du Président pour continuer à exercer des responsabilités publiques et a fortiori pour diriger un Etat ;
  • des risques graves que sa candidature et son maintien à la tête de l’Etat au-delà du 26 Février 2012 font courir au pays ;
  • et enfin pour installer le Sénégal dans la paix et la stabilité et lui permettre d’aborder tranquillement dans la sérénité l’échéance de l’élection présidentielle du 26 Février 2012 ;

 

  1. 2.      Le Président Abdoulaye Wade doit partir de la direction de l’Etat au terme de son mandat le 26 février 2012, dans l’honneur, dans la dignité, avec la pleine assurance que le peuple sénégalais, généreux et magnanime, ne lui réclamera pas des comptes, en raison de la fonction assumée, mais surtout par respect de son viel âge, conformément à nos traditions culturelles .

 

  1. 3.      Le PRC, allié du Président Abdoulaye Wade depuis le mardi 14 mars 2000, dans l’entre deux tours de l’élection présidentielle, décide de mettre un terme à une longue alliance qui n’a pas été couronnée de succès, avec un bilan globalement négatif.
  • Ce faisant, le PRC est  assurément responsable mais pas coupable.
  • Il est responsable d’avoir soutenu un le Président aussi longtemps, sans aucune coopération significative et stable avec son parti, ni au sommet, ni dans ses bases; sans aucune relation qualitative, stable et fructueuse avec le Président et son entourage politique significatif.
  • Le PRC n’est pas coupable cependant parce qu’il n’a assumé aucune responsabilité dans les définitions et les mises en œuvre des politiques conduites par le Président Wade pendant les douze années que celui-ci aura passées à la tête du pays.
  • Le PRC a toujours assumé dans l’Alliance autour du Président Wade une attitude loyale et audacieuse de libre critique constructive, d’alerte, de désapprobation et souvent de dénonciation publique tant à l’Assemblée nationale que par voix de presse.
  • Les douze années du régime du Président Wade auront participé à l’enrichissement de l’expérience du peuple sénégalais des mauvaises pratiques politiques, sociales, étatiques et éthiques à conjurer pour assurer l’émergence du pays, l’épanouissement des libertés et la bonne gouvernance. De ce point de vue, le PRC remercie le Président Wade pour les apports tant positifs que négatifs de son long combat politique de 1974 à fin 2011.
  • Le PRC exprime sa profonde tristesse devant le parcours chaotique de l’homme politique Abdoulaye WADE, entré en héros à la tête de l’Etat en 2000, qui s’accroche désespérément au pouvoir et qui est en train de rater une sortie historique honorable, poussé en cela par des forces sociales et politiques sur lesquelles il n’exerce qu’une illusion d’autorité.
  • Le PRC remercie la CAP 21 et son Coordonnateur notre ami le Professeur Iba Der THIAM ainsi que les partis membres avec lesquels il a cheminés dans l’Alliance autour du Président Wade.
  1. 4.      Pour l’étape cruciale de l’élection présidentielle du 26 février 2012, le PRC ne fera pas acte de candidature, non par manque d’ambition, mais parce que son ambition pour la sauvegarde du pays l’emporte en toutes circonstances.

 

Que Dieu protège et bénisse le Sénégal !

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