Après une réunion tenue hier, avec au menu, la situation politique nationale, le Bureau exécutif national (Ben) des Jeunesses wadistes, s’est élevé contre «l’ostracisme dont est victime son coordonnateur national Mouhamed Massaly, défénestré sans élégance de son poste de Pca de la Sirn». Concernant la situation nationale, le Ben des Jeunesses wadistes, dans un communiqué, s’est indigné «du silence des ministres, députés, sénateurs, Pca et Dg sur le débat en cours sur le contenu juridique» de la candidature de Wade. A ce dernier, il rappelle «que ceux qui méritent d’être mis au frigo sont ceux qui, pour des intérêts bassement inavoués, jouent aux équilibristes». Dans le même document, les Jeunesses wadistes demandent à «Mouhamed Massaly de prendre ses responsabilités politiques à cette heure grave et de se déterminer dans les 72 heures, face la situation politique chargée». Il demande à M. Massaly, face à «l’indifférence» de Me Wade, leur Secrétaire général national, «sur son cas», «de quitter le Parti démocratique sénégalais et de rester à l’écoute des forces libérales». Et de rappeler «au Président Wade que, c’est sur le perron du Palais, que deux jeunes ministres, lui ont fait chanter devant les caméras du monde entier et ils ont été cajolés, bercés et gâtés en sucettes». Le Ben se demande s’ils sont «plus méritants que Mouhamed Massaly», s’ils ont «sacrifié tant d’énergie et de risque que le coordonnateur des Jeunesses wadistes». Tout comme, il «s’étonne aussi du silence des jeunes du parti, bombardés à des postes de responsabilité et qui laissent les jeunes de l’opposition s’attaquer à tout bout de champ au Président Wade». Pour les partisans de Massaly, «de petits responsables libéraux ont réussi à faire le vide autour du Président et à le séparer de dignes militants fidèles, loyaux, engagés et qui ont sué pour la réalisation de son destin présidentiel». A propos de la Présidentielle de 2012, ils s’insurgent «contre tout report» et prônent «le strict respect du calendrier républicain».
Sur l’arrestation de Malick Noël Seck, «jeune leader socialiste, le Ben rappelle que dans un Etat de droit, on ne menace pas des juges et demande à la Justice d’appliquer la loi dans toute sa rigueur…»