Marinel Ubaldo, jeune Philippine dont le pays a été dévasté par un typhon en 2013, a pris la parole ce 1er décembre au Bourget.
C’est une frêle silhouette qui se détache, comme son sourire d’adolescente, à la fois hésitante et déterminée pour ses premiers sur la scène internationale. Il y a deux ans, Marinel Ubaldo, jeune fille des Philippines, a vu sa vie basculer, emportée par un typhon. À Paris, elle vient lancer un cri d’alarme, témoigner de l’urgence climatique.
Victime du typhon Haiyan
« J’entends encore les pleurs des enfants près de moi, et les appels au secours des adultes. Je vois encore les toits des maisons voler de toutes parts. Pendant trois jours nous n’avons mangé que des racines », a-t-elle exprimé à la tribune de le COP21 ce 1er décembre.
En novembre 2013, le typhon Haiyan s’abat sur les Philippines, faisant des milliers de morts et 24 000 blessés. La maison de Marinel est balayée et tout son village détruit. Plus d’école et plus d’électricité pendant six mois. « Des enfants, je n’en aurai peut-être pas, pour ne pas les voir souffrir du désastre climatique. Ce sera le cas si on continue à ne rien faire », analyse-t-elle au micro de France 3.
Francetv