La Cour d’appel de Paris va connaître de l’affaire de corruption qui a éclaboussé beaucoup de personnalités dans le milieu du Comité international olympique (Cio) dont l’ex membre influent et président de la Fédération internationale d’athlétisme (Iaaf) de 1999 à 2015, aujourd’hui décédé, en l’occurrence Lamine Diack, mais également son fils Massata Diack ainsi que Habib Cissé, un conseiller, rapporte le journal les Échos dans sa parution du jour.
S’il en est définitivement terminé pour Lamine Diack qui a rendu l’âme en décembre 2021 à l’âge de 88 ans, ce n’est pas le cas pour son fils ainsi que pour Habib Cissé. La juridiction de recours de Paris a donc programmé leur procès du 13 au 19 janvier 2023. Un remake du procès qui avait fait couler beaucoup d’encre et de salive et qui continue d’alimenter les débats.
En première instance, Lamine Diack avait comparu alors que Massata Diack et Habib Cissé avait brillé par leur absence. Ils n’étaient même pas en terre française. Massata Diack avait refusé de mettre les pieds en France sous prétexte que c’était un «procès à charge». Va-t-il avec le conseiller Habib Cissé comparaître lors du procès l’année prochaine ?
En tout cas, dans cette affaire de corruption visant à cacher des cas de dopage en Russie, le défunt ex membre influent du Cio a été condamné à 4 ans de prison dont 2 ans ferme ainsi qu’à une amende de 500.000 euros pour corruption et abus de confiance, malgré ses dénégations véhémentes, alors que son fils, qui dirigeait le marketing à l’Iaaf, avait pris 5 ans ferme et un million d’euros d’amende ; Habib Cissé, qui était conseillerde Lamine Diack, écopait de trois ans de prison dont deux avec sursis et 100 millions d’euros d’amende.