Après de longues années de crise, la Côte d’Ivoire a pu organiser des élections libres et démocratiques qui se sont déroulées sans incident majeur sous la supervision des Nations Unies et d’autres partenaires du pays.
Les peuples africains étaient en droit d’espérer le retour à une paix durable à l’issue de ces consultations ponctuées par une campagne électorale, somme toute apaisée.
Hélas, le processus électoral s’est grippé lorsque le Président Gbagbo a pris des mesures troublantes susceptibles d’influer négativement sur le scrutin. Le couvre feu décrété, sans raison valable, à la veille du scrutin, les difficultés créées à la CEI pour la proclamation des résultats provisoires furent autant de signaux d’une volonté d’imposer des résultats préfabriqués. La proclamation hâtive par le Conseil Constitutionnel de résultats favorables au Président Gbagbo n’a, dans ce contexte, convaincu aucun observateur impartial.
Malgré une prestation de serment précipitée, Laurent Gbagbo est, à présent, un homme isolé qui ne peut espérer bénéficier d’aucun soutien significatif de la communauté internationale dans le hold up électoral que son groupe a minutieusement mis en œuvre.
Le Président Laurent Gbagbo et son parti le FPI sont des partenaires de And-Jëf/PADS depuis plus de deux décennies. Nous l’avons soutenu de toutes nos forces dans le combat contre le régime de Houphouët Boigny et j’ai été le seul chef de Parti étranger présent au 1er congrès légal du FPI. Mais la démocratie a ses exigences et nous n’avons jamais cautionné le concept « d’ivoirité » brandi par certaines forces politiques et sociales ivoiriennes.
Nous ne pouvons naturellement accepter aujourd’hui des manipulations frauduleuses des résultats d’un scrutin que le monde entier a suivi en direct avec la plus grande attention. C’est pourquoi, nous adressons nos chaleureuses félicitations au Président élu Alassane OUATTARA dont la patience, la persévérance et l’esprit de responsabilité ont beaucoup contribué à l’évolution positive de la situation en Côte d’Ivoire.
Nous lançons un appel vibrant au FPI et au Président Laurent Gbagbo pour qu’il accepte sa défaite électorale dans la dignité et permette ainsi à la Côte d’Ivoire de tourner définitivement la page des années de crises que ce peuple vient de traverser.
La Guinée Conakry nous a donné, ces derniers mois, une belle leçon de maturité et de responsabilité politiques. Le candidat malheureux Cellou Dallen DIALLO a décidé, malgré les fortes réserves qu’il a formulées, d’accepter sa défaite et de contribuer ainsi à la réconciliation et au maintien de la paix sociale dans son pays.
Pour Laurent Gbagbo, il n’est pas trop tard pour sauver encore l’honneur de la gauche ivoirienne et se réconcilier avec la majorité de son peuple et l’ensemble des partis et pays amis de la Côte d’Ivoire.
Toutes les parties prenantes doivent reconnaitre sans ambigüité la victoire de Alassane Dramane Ouattara à l’élection présidentielle ivoirienne. C’est ensuite seulement qu’il sera possible d’organiser le dialogue politique nécessaire pour consolider la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire et en finir définitivement avec une crise qui a tant coûté au peuple frère de ce pays.
Landing Savané
Bien dit frere Landing. On peut etre proche d’un parti politique mais la volonte du peuple est superieure à toute autre consideration. C’est juste une question de temps mais Gbagbo sera deloge au palais par gres ou par la force. the international community internationale ne pourra pas accepter cet affront sans pouvpoir reagir fermement. A quoi servira donc des elections si un president de conseil consitutionel peux confisquer la volonte du peuple.
Bien dit frere Landing. On peut etre proche d’un parti politique mais la volonte du peuple est superieure à toute autre consideration. C’est juste une question de temps mais Gbagbo sera deloge au palais par gres ou par la force. the international community ne pourra pas accepter cet affront sans pouvpoir reagir fermement. A quoi servira donc des elections si un president de conseil consitutionel peux confisquer la volonte du peuple.
Tres dit dit Landing. Quand tu participais au 1er congre du FPI ou etaient Tanor, le PS et J.Baudin qui se reclament de son amitie actuellement. Je signale a tous les Senegalais que Bourgi, le professeur de droit en France, etait present a l’investiture de Gbagbo, il a aussi ete conseiller de celui-ci pendant toute la campagne electorale. Hommes politiques africains et surtout Alpha Conde, mefiez vous des deux BOURGI. Albert et Robert, chacun essaie de develloper sa Fracafrique ou Mafiafrique. C’est de minables Libanais Chasseurs de Prime. A bon entendeur salut.