A Abidjan il faut s’attendre au pire, car le crocodile de Cocody ne veut pas lâcher prise. Au contraire le President Gbagbo campe sur ses positions.Et ceux qui l’ont vu ces derniers jours disent qu’il a l’air de croire que rien ne lui arrivera. Il croit beaucoup trop aux Evangélistes qui prient tous les soirs à sa Résidence… Il avait recours aux mêmex Evangelistes en 2002 quand son régime a été remacé par les rebelles de Guillaume Soro, et ça marché. Alors pourquoi ne pas y croire encore?
A propos d’une intervention militaire, certainement qu’il ne sera aisé à la CEDEAO de monter une opération militaire. En tout cas pas dans deux mois. Cela Gbagbo en est certain. La raison est simple. S’il s’agit d’envoyer des hommes, combien de pays sont capables d’envoyer leurs troupes à plus de 1000 km de leur base ? En plus il y’a des réticences liées au nombre élévé (26%) d’étragers, surtout des ressortissants de la CEDEAO, qui vivent en Côte d’Ivoire. «Si on me touche, je mets le feu a la case, et nous allons tous perir» , semble brandir le camps Gbagbo. Ce que le Président Gbagbo semble ignorer, c’est qu’une action commando,avec un nombre réduit de spécialistes reste toujours possible. Ou alors retourner certains éléments de sa garde contre lui. Et alors il subirait le sort du Général Mainassara Ibrahim en 1999 au Niger, abattu par sa garce rapprochée ou celui de Mamadou Tandja qui avait tout le haut commandement de l’armée dans sa poche. Mais il a été débarqué par un obscur officier, commandant d’une compagnie.
Un soulèvement populaire ? Non c’est hypothétique. L’homme contrôle Abidjan où il est politiquement majoritaire. A propos de sanction économique? je ne vois pas un résultats efficace à court terme car il est encore en mesure de payer les salaires malgré la décision des ministres de l’uemoa de ne reconnaitre que la signature des hommes de Ouatara.
Les recettes internes qu’il n’est pas obligé de confier à la BCEAO
suffisent largement pour tenir le coup. pour combien de temps ? La décison de l’UEMOA va le priver de ressources extérieures certes qui sont généralement virées à la BCEAO. Dans ce cas, il ne pourra faire aucune réalisation. Mais, avant qu’une telle situation ne survienne, peut être que la médiation parviendra à rapprocher les
deux hommes. A MOINS que les militaires ne se décident à prendre leurs responsabilités. Ce qui poserait un autre probléme avec l’existence d’une armée rebelle. Attendons de voir ce que va produire la médiation des émissaires de la cedeao.
