Le président de la République, Me Abdoulaye Wade, a ressuscité la surtaxe sur les appels internationaux entrants et a décidé de racheter les actions détenus par France télécom à la Sonatel. Le montant collecté devra servir au financement du Plan Takkal. Les travailleurs de cette société de téléphonie s’y opposent et vont déterrer la hache de guerre si le chef de l’Etat persiste.
« Malgré l’opposition des travailleurs de la Sonatel ainsi que d’une bonne partie des Sénégalais de l’extérieur, Me Wade ne compte pas reculer sur son projet de surtaxer les appels téléphoniques internationaux entrants au Sénégal. Il a d’ailleurs décidé de la clé de répartition de 60 milliards de FCFA qui auraient dû provenir de cette surtaxe. Un partage qui fait la part belle au secteur de l’Energie managé par le ministre d’Etat, Karim Wade », écrit « Sud Quotidien ».
Ce qui fait dire à « EnQuête » que « Wade perd le réseau ».
« EnQuête » note que « les taxes sur les appels entrants seront appliquées bientôt. L’annonce a été faite par le président de la République lui-même qui présidait mercredi un conseil interministériel sur la « régulation du tarif des appels téléphoniques internationaux entrants ». C’est à travers un Fonds pour « collecter et répartir les ressources collectées avec le contrôle des appels entrants » que le président est revenu à la charge ».
« EnQuête » ajoute que pour le rachat des actions que France télécom détient à la Sonatel « une facture de 600 milliards FCFA attend le Sénégal en…2017 »
« Le Populaire » se focalise sur « ce que couterait à Wade le rachat des parts de France télécom dans Sonatel » pour dire que « l’Etat devra casquer au bas mot 600 milliards de FCFA pour les 4,233 millions d’actions de France Telecom » en plus des « dégâts juridiques et commerciaux en vue si l’Etat rompt avant terme le contrat de concession qui court jusqu’en 2017 ».
En tout cas, soutient « Walfadjri », « le projet de Wade perturbe le réseau ».
« Walfadjri » indique que « la renationalisation de Sonatel que le Chef de l’Etat a agitée avant-hier lors d’un Conseil présidentiel sur les appels téléphoniques internationaux entrant au Sénégal, n’emballe pas trop les travailleurs de cette entreprise. Le coordonnateur de l’intersyndicale des travailleurs de Sonatel, Mamadou Aïdara Diop, pense en effet que le gouvernement qui est en train de ‘racketter’ partout pour financer le plan Takkal trouverait difficilement les 600 milliards nécessaires pour racheter les parts de France Télécoms au cas où elles seraient à vendre d’ici 2017, date de la fin de la convention de concession ».
« L’As » parle des « coulisses d’un bras de fer » entre le président Abdoulaye Wade et le Président Directeur général de la Sonatel, Cheikh Tidiane Mbaye qui a dit au chef de l’Etat : « J’ai l’impression qu’il ne s’agit pas d’un conseil présidentiel, mais d’un conseil contre Sonatel ».
« L’Observateur » renseigne que « le Directeur général de la Sonatel, Cheikh Tidiane Mbaye, a débarqué avant-hier à la rencontre du Conseil présidentiel sur les appels entrants dont il n’a été informé que sur les grandes lignes la veille. N’empêche, il a fait savoir au président de la République que toute surtaxe sur les appels entrants aura forcément des effets néfastes. Mais Me Abdoulaye Wade est déterminé à appliquer la mesure, même s’il affiche la volonté de dialoguer avec tous les acteurs concernés ».
« L’Observateur » renseigne que « ce fonds, qui devrait rapporter 5 milliards par mois à l’Etat du Sénégal, selon le contrat qui le liait à la société Global Voice, aura pour principale mission de fournir de l’argent frais au « Plan Takkal » (Que la lumière soit). Même si quelques observateurs y voient un moyen de financer la prochaine campagne électorale ».
EXTRAIT REVUE DE LA PRESSE
sa peut etre benefique pour le senegal.
1 le rachat ferait entrer la taxation:60milliards/an soit 600 milliards en 10ans
2 les actions seraient vendues à un prix egal ou superieur
3 au final le senegal gagnerait plutot
ps je ne juge pas l’impot indirect soumis aux expatriés senegalais
enfin il faut s’entendre à des dommages et interets pour rupture abusive sauf à justifier cette derniére pour les exigenges de la souveraineté nationale eu egard au blocage d un projet gouvernemantal par une filiale etrangére……LES JURISTES ONT DU BOULOT….