Le président de la République, Me Abdoulaye Wade a répondu aux questions des journalistes de la presse nationale. « Tribune » une nouvelle émission hebdomadaire co-animée par la télévision « Canal Info », la radio « Océan Fm » et le quotidien « La Sentinelle » lui a servi de Tribune. Me Wade s’est prononcé sur des questions aussi diverses que le dialogue politique, sa succession, la fermeture des bases militaires française, la polémique sur le Monument de la Renaissance africaine, ou encore, le conflit casamançais. Synthèse.
Dialogue politique : Wade partant mais entend rester « maître du jeu »
Interpellé sur l’appel au dialogue politique lancé récemment par le khalif général des Tidjanes, avec le choix de Serigne Abdou Aziz Sy comme médiateur, Abdoulaye Wade a tenu à rappeler qu’il en est à son « 19ème appel » dans ce sens. Faisant remarquer que dès 1974, le Parti démocratique sénégalais (Pds) soulignait dans sa Charte fondamentale, « l’option de ne pas gouverner seul le pays ». Le chef de l’Etat dit n’avoir rien contre le principe de médiateur, mais s’empresse de souligner avec force, qu’il reste le maître du jeu. « Je tiens les affaires et, solidement ! », a-t-il martelé. Cependant, il s’est dit disponible pour le dialogue, se disant même ouvert à toute proposition. Et d’ajouter : « le jeu est ouvert, tout t’est possible, mais que l’on arrête les injures », il est même disposé à nommer des responsables de l’opposition à des responsabilités ministérielles. Revenant sur l’invite de Serigne Mansour Sy, Me Wade s’est dit favorable. « J’ai donné une réponse favorable séance tenante au marabout alors que je n’étais pas tenu de le faire ». Aux oiseaux de mauvais augure qui pensent à un possible coup d’Etat au Sénégal, eu égard à ce qui se passe dans certains pays africains, comme le Niger, le président de la République, est convaincu qu’un tel cas de figure est « impossible » dans notre pays. « Aucun pouvoir ne peut s’installer au Sénégal par des moyens autres que démocratiques ».
Succession monarchique : Abdoulaye Wade nuancé.
Dans la même vaine, Abdoulaye Wade répondant à l’interpellation de nos confrères quant à l’intension qui lui est prêtée de se faire succéder par son fils, déclare que « ce n’est pas encore le cas ». Toutefois, il n’écarte pas une telle éventualité, précisant au passage que « Bush père, Eyadéma ou Omar Bongo « ne sont pas plus malins que moi ». Me Wade s’est même voulu on ne peut plus clair : « je ne dis pas que je ne le ferai pas (désigner Karim Wade comme successeur ndlr).
« Dans mon entourage, il n’y pas plus compétent que Karim Wade dans le domaine de la finance »
Le chef de l’Etat a, dans la foulée, tressé des lauriers à son fils, Karim Wade, « entré au gouvernement parce qu’il n’y a pas plus compétent que lui dans le domaine financier qui est le sien, dans mon entourage ».
Diriger trois à quatre ministères (allusion au super ministère qu’occupe Karim Wade ndlr), demande une formation et « des compétences managériaux indéniables et, il y en n’a pas beaucoup dans notre pays », a défendu Me Abdoulaye Wade pour qui, Karim, à l’instar d’autres cadres, est venu répondre à son appel au retour des cadres.
Vers une loi sur la parité absolue hommes/femmes
Abordant une question relative à la vice-présidence qui peine à accueillir un occupant, le chef de l’Etat attribue le retard par la polémique entourant la création de l’institution et l’annonce d’une femme pour occuper le poste. Cependant, Wade précise que cela ne signifie pas abandon du projet qu’il se réserve le droit de « reprendre en temps opportun ». En attendant, le président entend initier prochainement, une législation pour une « parité absolue » entre hommes et femmes dans toutes les institutions. « Les hommes n’ont pas encore prouvé leur supériorité sur les femmes en terme de compétences », a conclu le chef de l’Etat.
ENCADRE
Les secrets diététiques de Wade : Ce qui explique la bonne forme du président
Avis à tous ceux qui n’arrivent pas encore à décrypter les petits secrets de Gorgui pour se maintenir en très bonne forme. A 84 ans aujourd’hui, et déjà candidat pour la présidentielle de 2012, la bonne forme du président Abdoulaye Wade est d’abord dû à ce qu’il mange. Le chef de l’Etat a confie, en marge de sa rencontre avec les journalistes, qu’il prend le matin, au petit déjeuner, un mélange de céréales (mélange de sésame, mil), sorte de « fondé » que lui concocte quotidiennement sa douce Viviane, depuis les années de prison. Pour « Serigne Diokoul » (village d’origine des Wade dans le Gandiolais), ceci lui permet d’avoir une grande résistance pour le reste de la journée. Un fromage suisse et un café fait le reste. A midi, Gorgui déjeune comme vous et nous. Il prend du riz-au-poisson (une fois par semaine tout au plus), riz à la viande grillée etc. Le soir, Gorgui mange très peu.
il a parfaitement raison pere voleur,fils grand brigand ou simplement « TEL PERE TEL FILS »……BONNET BLANC ….BLANC BONNET.
LE PLUS GRAND VOLEUR DE TOUS LES TEMPS apres bongo et denis sassou ngesso a la 3° place sur le podium notre WADE national international universel et mondial……bravoooooooooooooooooooooooooooooooo