Les forces de sécurité turques ont effectué tôt lundi de nouveaux coups de filet dans l’armée, poursuivant le « grand ménage » entrepris par le président Recep Tayyp Erdogan qui inquiète de plus en plus la communauté internationale.
Au total, quelque 6.000 militaires ont déjà été placés en garde à vue et près de 3.000 mandats d’arrêt ont été délivrés à l’encontre de juges et de procureurs, après la tentative de coup d’Etat qui a officiellement fait au moins 290 morts, dont plus de 100 putschistes.
Des unités de la police antiterroriste à Istanbul ont effectué une descente à la prestigieuse académie de l’armée de l’air de la métropole à la recherche de factieux, a annoncé l’agence Anadolu.
Par ailleurs le général Mehmet Disli, qui a mené la prise en otage du chef d’état major Hulusi Akar pendant la tentative de putsch, a lui aussi été placé en garde à vue, ont indiqué des responsables turcs.
Au total 36 généraux ont été placés en garde à vue. L’agence Dogan a indiqué que 10 d’entre eux avaient été mis en détention provisoire.
Par ailleurs, quelque 1.800 membres des forces spéciales de la police ont commencé à être déployés dans la nuit à Istanbul afin de sécuriser les points sensibles de cette mégalopole, a rapporté tôt lundi Anadolu.