Ce Jeudi 5 Novembre est le Jour J pour 97000 enseignants
de retourner à l’école aprés plusieurs mois d’absence due à la pandémie du coronavirus .
Les conditions étaient désastreuses lors de la reprise pour les classes d’examen avec l’acheminement des enseignants dans les localités où ils servent.
Sans oublier les différentes revendications de ces derniers qui tardent à être satisfaites.
Aujourd’hui, les disparités doivent être corrigées pour assurer une bonne rentrée scolaire. L’application du protocole d’accord qui avait été signé, traine encore. L’échéancier est largement dépassé et il n y a toujours pas d’avancées significatives et réelles.
Avec les lenteurs administratives constatées, qu’est ce qui empêche la reprise du monitoring tant vanté?
Quoi qu’il en soit, Etat et enseignants doivent penser surtout aux 4 millions d’élèves qui sont attendus ce 12 Novembre dans ce contexte particulier lié à la Covid 19.
Déjà la tutelle annonce une nouvelle note d’orientation et un nouveau protocole sanitaire.
Dans tous les cas, en ce qui concerne les gestes barrières, il va falloir en urgence, démultiplier les efforts aussi bien au niveau gouvernemental qu’au niveau des enseignants et parents d’éléves.
Il faut absolument que l’école sénégalaise soit mise dans une parabole sécuritaire afin qu’aucun risque ne soit pris.
Le constat est là, la population fait preuve de relâchement dans le respect des consignes des mesures sanitaires, afin de limiter la propagation de la pandémie de coronavirus.
On doit être en alerte maximal et pour cela, toute la communauté doit se mobiliser pour que les mesures barrières soient strictement respectées pour cette rentrée.
Aurons-nous droit cette année à du « oubi tey diang tey »?
Wait and see dans l’optimisme, un proche avenir nous édifiera.
Aly Saleh Journaliste/chroniqueur