Les populations du nord de Sindian, dans le département de Bignona commencent à, véritablement souffrir des intenses combats entre l’armée sénégalaise et les bandes rebelles supposées appartenir au mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC).
La peur qui a fini de les gagner, les a obligés à fuir leurs villages vers la Gambie voisine, laissant derrière elles tous leurs biens.
Toutefois, les plus vieux refusent de partir même au prix de leurs vies. «Il y a certains chefs de familles qui ne veulent pas, par contre, quitter leurs villages. Ils veillent à leurs récoltes et leurs troupeaux. Un bétail qui est très souvent emporté par les bandes armées», a témoigné un enseignant, sous le couvert de l’anonymat.
«Nous sommes obligés de quitter cette zone où nous ne nous sentons plus en sécurité ; nous sommes aussi partagés entre la puissance de feu des militaires et des combattants du MFDC», a soufflé un père de famille qui se plaind surtout du sort des enfants. «Nos enfants ne vont plus à l’école et certains enseignants sont mêmes obligés de partir. Il y a une véritable psychose chez nos populations», a, encore lancé ce papa qui a fui avec sa famille vers Ziguinchor.
A noter que cette zone nord du département de Bignona fait l’objet des vastes opérations de ratissage par l’armée sénégalaise. Une démarche qui consiste à sécuriser la zone où pullulent des sanctuaires rebelles. Ainsi, depuis le début de l’année, on assiste à d’intenses affrontements entre les deux camps qui ont entrainé plus d’une dizaine de soldats et de nombreux rebelles.
La peur qui a fini de les gagner, les a obligés à fuir leurs villages vers la Gambie voisine, laissant derrière elles tous leurs biens.
Toutefois, les plus vieux refusent de partir même au prix de leurs vies. «Il y a certains chefs de familles qui ne veulent pas, par contre, quitter leurs villages. Ils veillent à leurs récoltes et leurs troupeaux. Un bétail qui est très souvent emporté par les bandes armées», a témoigné un enseignant, sous le couvert de l’anonymat.
«Nous sommes obligés de quitter cette zone où nous ne nous sentons plus en sécurité ; nous sommes aussi partagés entre la puissance de feu des militaires et des combattants du MFDC», a soufflé un père de famille qui se plaind surtout du sort des enfants. «Nos enfants ne vont plus à l’école et certains enseignants sont mêmes obligés de partir. Il y a une véritable psychose chez nos populations», a, encore lancé ce papa qui a fui avec sa famille vers Ziguinchor.
A noter que cette zone nord du département de Bignona fait l’objet des vastes opérations de ratissage par l’armée sénégalaise. Une démarche qui consiste à sécuriser la zone où pullulent des sanctuaires rebelles. Ainsi, depuis le début de l’année, on assiste à d’intenses affrontements entre les deux camps qui ont entrainé plus d’une dizaine de soldats et de nombreux rebelles.
pressafrik.com