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La situation qui prévaut en Côte d’Ivoire préoccupe tous les démocrates de même qu’elle interpelle tout Africain soucieux de la stabilité politique de ce pays ami et frère, pilier indispensable au décollage économique de notre sous-région.
En tant qu’homme politique attaché aux valeurs libérales, C’est pour moi un devoir de principe que de réaffirmer mon attachement aux normes démocratiques et, en particulier, au respect de la volonté populaire qui s’est clairement exprimée lors de ce scrutin.
C’est aussi un devoir de solidarité avec le peuple ivoirien frère qui a toujours accueilli avec hospitalité nos concitoyens, symbolisant davantage notre communauté de destin.
Je reste convaincu que le sens de l’Etat, la conscience citoyenne, soutenus par un amour partagé de la Côte d’Ivoire au sein de toute la classe politique pourraient toujours avoir le dessus sur toute autre velléité et ainsi aider à une sortie de crise tant espérée par tous les Ivoiriens.
Les pays africains pourront accompagner ces efforts vers un dénouement heureux en s’appuyant, notamment, sur les valeurs prônées par la Charte africaine pour la démocratie, les élections et la gouvernance adoptée par l’Union Africaine en janvier 2007.
J’appelle, dés lors, la communauté internationale à explorer toutes les possibilités de sortie de crise dans le cadre strict du Conseil de médiation et de sécurité de la CEDEAO, du Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’Union Africaine mais aussi du Conseil de Sécurité des Nations Unies.
Au moment où nombre de pays de la sous-région s’acheminent vers des échéances électorales déterminantes pour notre avenir, il faudrait davantage veiller à la consolidation des institutions et de leur respect hors de toute instrumentalisation contraire à l’esprit de la démocratie qu’elles doivent préserver.
Idrissa Seck
Ancien Premier Ministre du Sénégal
Maire de Thiès
Membre du Comité Directeur du PDS